Jana Cassandra Van Allen

prénoms & nom → Jana C. Van Allen.
date de naissance & âge → Née le 19 septembre 1989 donc j'ai 21 ans.
famille & origine → J'ai toujours vécu avec mes parents, qui sont toujours ensemble, Alléluia ! Et mon grand frère Mathew que j'aime beaucoup mais qui prend son rôle de grand frère un peut trop au sérieux.
étude & job → Je suis en 3° année de psychologie.
groupe → Out of it.
caractère → Peu de personne me connaisse vraiment, en faite. Même moi, parfois je ne sais pas comment me décrire. C'est comme si j'avais plusieurs facettes. Lorsque je suis entourée de personne que je ne connais pas très bien, je n'arrive pas à être à l'aise. J'ai l'impression que tout ce que je dis est nul, voir pitoyable. Du coup, j'essaie d'en dire le moins possible. La plus part des personnes qui ne connaissent pas ma vraie personnalité, me prenne pour une prétentieuse qui ne parle qu’aux personnes de mon milieu. Ce qui est complètement faux ! Je suis timide c'est tout. J'ai du mal à m'ouvrir aux gens et encore moins à leur faire confiance. C'est pourquoi, je ne parle que très peu de moi. Alors, je parle des autres afin d'éviter toutes les questions un peu trop personnelles. Je suis une vrai commère et j'adore savoir tous les petits secrets de mes cher camarades. Le dernier scoop ? Vous pouvez être sur que je le sais.
Par contre, quand je me trouve avec mes proches, je suis complètement différente. Je deviens un moulin à parole et je n'arrête pas de parler. Bien sur, je ne parle pas que de moi, j'aime être à l'écoute et donner des conseils. Malgré ma timidité, j'ai la joie de vivre et rire est ce que je préfère. Rire à en avoir les larmes aux yeux et des crampes aux ventres, qu'est ce que c'est bon ! On se sent beaucoup plus légère après, c'est comme si on revivait. Malheureusement, je ne ris pas comme cela tous les jours car je suis le plus souvent seule. Et même si on s'habitue à tout - même à la solitude - parfois, j'aimerai que ça change. Et je rêve de cette vie.
relations → Avec mon caractère au premier à bord solitaire j'ai très peu d'amis, mais j'ai deux personnes sur qui je peux compter à cent pourcent. Mon grand frère Mathew qui comme de nombreux grand frère ne supporte pas voir leur petite soeur souffrir. Il est toujours là pour moi à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit je sais que je peux l'appeler si j'ai un problème ou même envie de parler. Mais quand on a toujours un grand frère comme Mathew sur le dos c'est pas facile à vivre tous les jours surtout pour trouver un petit ami, sachant que si on me fait du mal, il est très possible d'avoir à "s'expliquer" avec le grand frère, et il n'est pas toujours diplomatique. Si en allant à l'université je voulais ma liberté et faire ce que je voulais et bien avec Mat' c'est louper. C'est d'ailleurs un grand sujet de dispute entre nous. S'il nous arrive de se fait la gueule pendant parfois plusieurs jours, on finit toujours par se réconcilier, je ne pourrais pas le perdre et je n'arrive jamais en lui en vouloir longtemps, après tout il fait que me protéger.
Comme si j'en avais pas assez avec un grand frère, il a fallut que j'en trouve un autre, James C. O'Connor. Tous les deux on se connait depuis toujours et sa même si on vient de deux milieux différents. James est issu d'une famille pauvre mais cela ne nous a jamais dérangés. On est très souvent ensemble, quasiment inséparable et quand on ne connait pas notre histoire on pourrait croire qu'on est ensemble mais c'est pas le cas et ça n'a jamais été le cas. Il y a que de l'amour fraternel entre nous. Cependant les choses ont changé ces dernier temps, lors d'une soirée Tyler M. Williams avait abusé de la boisson comme on dit et il a tenté d'abuser de moi en mettant la drogue du viol dans mon verre, heureusement James est venu à m'a rescousse et la soirée c'est bien finit pour moi. Mais comme Tyler et James sont des demi frères et que Tyler est toujours avec James je préfère rester loin de lui pour éviter de le croiser, après tout qui a envie de recroiser la personne qui a voulut abuser de soit? Personne. Cette situation n'est pas facile et James me manque.

« don't tell me love is something you won't try again. »

Depuis quand êtes vous à BH et pourquoi y êtes vous ? → Je suis à Beverly Hills depuis toujours.
Quel est votre rêve le plus fou ? → Mes parents ont toujours voulu que je sois amis avec l'élite mais ça n'a jamais été mon fort. Alors je crois que mon rêve le plus fou serait être la fille que mes parents ont toujours voulu que je sois, même si ce n'est pas moi.
Quel est votre plus grande peur ? → Même si j'ai pas beaucoup d'amis, et que la solitude me connais, je crains qu'un jour je me retrouve vraiment toute seule sans personne sur qui compter ou parler.
Quel est votre moyen de communication préféré ? → Mon blackberry adoré bien sûr

« That's why you're so good for everybody. »

Assise dans la salle d'attente, je lisais un magasine en attendant mon tour. Après un quart d'heure, la secrétaire arriva. « Mademoiselle Van Allen ? » Je levai la tête en reconnaissant mon nom. « Le docteur Andrew vous attend. Au fond du couloir, à droite. » Dit-elle avec son éternel sourire. J'hochai la tête et posa le livre pour prendre la direction qu'elle m'avait indiqué. J'ouvris la porte toujours un peu mal à l'aise et le docteur se leva pour m'accueillir. On échangea une poigné de main et on s'assit. Je croisai mes jambes et la regarda. « Comment allez-vous aujourd'hui Jana ? » La question habituelle que je trouvais inutile. « Ca va. » Un sourire s'afficha sur ses lèvres comme si elle était heureuse de cette réponse. Je n'aimais pas cet endroit et je n'aimais pas me confier à cet inconnu. Pourtant mes parents insistaient à ce que je me présente à chacun de mes rendez-vous, pensant que j'en avais besoin. Alors en fille modèle que j'étais, j'obéissais sans rouspéter. « De quoi avez-vous envie de parler aujourd'hui ? » De rien avais-je envie de répondre mais ça serait malpoli et absurde vu que si j'étais ici c'était pour parler. Alors sans comprendre pourquoi je répondis « De mon enfance. » Vu sa tête, elle fut surprise. Et pour être honnête, j'étais tout aussi surprise. Mais contrairement à moi, elle avait l'air contente de ma progression .« Racontez-moi alors. » C'est à ce moment que je regrettais mes paroles. Je me maudissais pour avoir parlé trop vite. Mais même si dans ma tête je cherchais une solution pour revenir en arrière, je vis les yeux du docteur insistaient, ce qui m'intimida. Alors n'ayant pas d'autre choix, je m'éclaircis la gorge - pour gagner du temps - et commença à raconter. « Hum .. Je suis née dans une famille plutôt aisée .. Non, en faite, on est riche. Du moins mes parents le sont. Car mon frère et moi on est encore à l'université. Mais je m'égare là .. Alors, heu, mes parents travaillaient beaucoup. C'est mon frère, Mathew, qui m'a élevé. Il a toujours été là pour moi .. et il est toujours là, d'ailleurs. Mais vu qu'il était encore petit, mes parents préférés engager des nourrices pour nous surveiller. On ne les aimait pas trop. Elles étaient là parce que nos parents ne l’étaient pas. Et quand elles rentraient chez elles, ça signifiait que nos parents revenaient de leurs réunions interminables. Mais, vous savez, elles partaient pas beaucoup .. Heureusement, j'avais Mathew. C'est ma seul famille, c'est peut être pour ça qu'on est aussi proche, lui et moi. Comme les deux doigts de la main. » Je ne pus m'empêcher de sourire à cette pensée. Mon psy aussi ce qui me l'enleva. Elle me fit un signe de tête pour m'encourager à continuer et je repris. « Il est tout ce que j'ai de plus cher mais parfois, il est trop collant. Il veut trop me protéger et ça m'étouffe. J'aimerai me débrouiller par moi-même sauf qu'avec lui dans mes pattes, c'est pas possible. C'est comme s'il ne voulait pas me laisser grandir .. Comme un père, enfin je suppose. » Je la vis prendre des notes sur son petit carnet et je penchai la tête pour essayer de voir ce qu'elle y avait marqué. Je ne vis rien que des pattes de mouche ce qui me fit grimacer. « Et à l'école ? » Je resta pensive un moment. L'école .. Puis je me mis à parler sans vraiment la regarder, j'étais perdu dans mes pensés. « J'étudiais à l'école privé la plus réputé. Que des gosses de bourges. C'est dans ces années que je me suis rendu compte que j'étais différente. Et ils l'ont vite remarqués eux aussi .. Je ne voulais pas le dernier model de portable ou encore m'habiller chez les grands couturiers, pour la simple raison que je n'aime pas me faire remarquer dans la rue. Mais du coup, je n'existais pas, enfin .. pour eux je n'existais pas. C'est à peine s'ils jettaient un regard vers moi. Je n'importais aucun interet. Mes parents se demandaient pourquoi je n'invitais jamais de copines dormir à la maison ou pourquoi je n'étais pas invité aux anniversaires. J'avais trop honte pour leur dire la réel raison alors j'inventais des excuses. Mais je voyais bien que je les décevais. Alors j'ai fais tout mon possible pour être intégrer mais je crois que c'était trop tard. Bien que j'achetais le nouveau Blackberry et fit refaire ma garde robe, ils ne me remarquaient pas. Je n'avais pas d'ami. Il y avait que Mathew. Oh et aussi James. » Je fis une petite pause comme pour me reposer de toutes ces révélations. Et avec un petit sourire, je recommençai. « James est mon deuxième frère et mon meilleur ami. On se connait depuis longtemps. C'est surement lui qui me comprend le mieux bien qu'il ne roule pas sur l'or. » Je ris légèrement. « Quand on y pense c'est plutôt bizarre, hein ? Je suis riche et les personnes de mon milieu ne me comprennent pas et c'est une personne qui a des difficultés financière qui me comprend. Je dois vraiment être bizarre. » Je la regardais prendre toujours des notes en fronssant les sourcils. Je rêvais d'être à sa place car je voulais être psychologue mais à ce moment là, je la détestais. Je détestais les psychologues qui écrivaient sur leur petit carnet avec un air supérieur. « Vous voulez toujours pas me dire ce que vous écrivez ? » Elle me regarda avec un petit sourire amusé. Ah ce que je la déteste ! « Non toujours pas. » Je lui fis mon regard noir et je me dis que je ne dirai plus rien, pas tant que je ne verrai pas ses notes !