Septembre est un mois où tout commence à mourir. Les fleurs commencent à se faner. Les arbres deviennent nu pour la froideur de l’hiver qui arrive petit à petit. C’est au début de l’automne que je suis née avec ma sœur. Je vous laisse vous poser la question de celle qui est née en premier ? Car je ne vous répondrai pas. Toute mon enfance, je l’ai passé entouré de personne aimante, mes parents, qui s’aimaient, et notre frère, Ian, qui était jamais loin de nous. Nous avons grandit dans une maison dans Brooklyn. Cette maison ressemble à la plus part des maisons typiques américaines, comme dans celle que vous pouvez retrouver dans la série : « Desperite Housewife ». Notre père était photographe, un des meilleurs, et note mère travaillait dans les ressources humaines et la gestion des employés dans une grande boîte, elle en était même la responsable. Enfin imaginez la galère. Depuis notre naissance, on apprit à parler français et anglais. C’était une chose normale, vu que la famille, c’est la famille ! C’est sacré de maintenir les liens. Notre mère voulait que le meilleur, durant toute notre enfance. Elle souhaitait que notre vie soit parfaite et qu’on aie ce qu’elle n’avait jamais eu. Notre père instaura une obligation des cours de musiques. Il nous laissa le choix de l’instrument pour ma part, ce fut le violon & le violoncelle. Si j’en ai bavé à entendre un son strident aux oreilles. Oui, mais bon c’était la seule obligation… On pouvait rien faire contre ça. Après de quoi je pourrais vous parler ? Ma scolarité ? Rien à dire, j’étais l’enfant modèle en classe discrète et non bavarde. Mon premier amour, qui m’a brisé le cœur ? Oui, je pourrais vous la raconter celle-là. Pour ce garçon, je m’étais mis dans un groupe de jeunes, qui adoraient faire la fête. J’ai pris ma première cuite, avec eux. J’ai fumé ma première cigarette, défié l’autorité, assumé les punitions de mes parents ? Oui, tout ça pour lui, on me surnommait Faye, car je venais et passais comme un coup de vent, intouchable & naïve. Je réussis à sortir avec lui, sauf que cela tourna aux grands désarrois quand il me lâcha même pas Trois Jours après… TROIS JOURS. Oui, c’est à partir de ce moment que j’ai compris que tout m’est apparu comme une apparition du Chris. Sauf que c’était autres choses, les femmes pensent avec leur cerveau et les hommes, eux, pensent avec une partie qui se trouve en bas. Pas besoin d’expliquer, je pense que vous avez compris. Je suis rentrée à la maison et ma mère m’a dit : « T’en fais pas, c’est pas le bon… ». J’ai envie de dire quoi ? Quand l’opération du cerveau s’appliquent et que cette phrase sort, j’ai abandonné l’idée de l’amour véritable. En plus, je me vengeais sur les copains de ma sœur, le contraire des hommes, que j’aimais. Pourtant, il y eut un qui me plut beaucoup. Il avait compris au bout d’un certain temps à nous différencier. Il aimait ma sœur et moi. Vexée & blessée, je voulais être la seule. Le destin fit que ma sœur le surprenne dans ma chambre sur moi entrain de m’embrasser. C’était fini pour lui. Malgré qu’il m’est dit qu’il m’aimait et pas elle, je le quitta quand même. Cela remplit mon estomac d’un vide, aussi coupant qu’une lâme s’enfonçant dans son estomac. Elle s’était mis elle-même le couteau. Il lui fallut un certain temps, pour le digérer. La vie recommença comme avant au bout d’un moment. Le boulot le plus fous que j’ai fait ? Oh si vous saviez ! J’ai été barman dans un cabaret à manhattan. Je travaillais le soir pour me toucher de l’argent de poche. Ma mère croyait que c’était dans un restaurant respectable où je servais. J’en ai tellement appris dans cette endroit. Il m’arrivait de poser mes coudes sur le comptoir et d’appuyer mon menton pour voir le show des filles. Elles étaient superbes. Oui, j’avais 17 ans. On va dire que j’étais la chouchou et que la patronne m’avait engagé. Je travaillais à moitié. J’apportais ce que les filles avaient besoin dans les coulisses. Une semaine avant mon départ pour Beverly Hill, elles m’ont fait un sacré coup. Elles m’ont fait croire que je pouvais essayer n’importe qu’elle tenue pour me faire plaisir. Elles m’ont maquillées, mis une tenue magnifiquement belle. Et hop, elles m’ont poussé sur scène… Je les maudissais sur le moment… Pour finir, je me suis laissée aller pour chanter « Sparkling Diamonds ». J’avais entendu cette chanson dans un film, assez connu dans les films musicaux et mon préféré… « Moulin Rouge ». Je peux vous dire que, en effet, j’ai fait fureur. Je suis retournée en coulisse avec un sourire aux lèvres et ce fut la nuit la plus magique de ma vie. Ma dernière nuit avec eux, je vous rassure. J’ai encore aujourd’hui contact avec eux. Je pense que vous devez vous demander où est la garce qui sommeillait en moi ? Ben un peu depuis toujours, à la maternelle, quand je poussais un autre qui avait fait pleurer ma sœur, en piquant les copains de ma sœurs, durant les sorties avec mes amies, mes samedis soir dans un cabaret et surtout depuis que mon premier amour m’avait largué. Il y a une chose que je peux vous dire. C’est que depuis que j’ai quitté la maison pour être à Beverly Hill. Une bombe et un cauchemar a été lâché dans l’université. Vous voyez la fille qui apparaît seulement et par enchantement derrière un cassier quand vous le fermer. C’est tout moi. J’ai une bonne réputation. Mais mon surnom, Zephyr, est réapparu sur le campus, connu sous ce nom. J’enchaînais les relations sans sentiments. Un jouet de plus ou de moins, c’était pas ça qui allait lui manquait… Sa spécialité, c’était de voir la tromperie, de lire les regards des gens et de déceler un mensonge. Je vous déconseille d’être dans son radar. Cela pourrait être mal tourné pour vous. Un nouveau trait est ressorti aussi. Je me montre plus protectrice envers ma sœur. Je m’amuse à casser ses relations et celles des autres si l’ennui s’installe après les cours. Je me suis inscrite dans le secteur du cinéma. J’ai pris la fiche, fermée les yeux, et mon doigt a décidé que j’allais faire. Ça j’ai le don de mon père pour voir à travers un caméscope. Donc on verra bien ce que nous réservera la suite.