Plus tard je serais président du monde, avec mon saxophone sur la hanches j'apprendrai au gens qu'il faut vraiment se cultivé. Que le monde doit évoluer et qu'en étant bourré on ne peux rien faire avancer. Même soi on arrive plus à se faire bouger. Pour ce faire j'aurais une jeune femme au charme exceptionnelle, un blonde maternelle au regard enfantin. Indépendante mais amoureuse, il lui faudra aussi un humour et un sens aïgu de la blague. Disons que se sera pour palier mon humour en dent de scie et parfois un peu cassant. Elle m'apprendra à rire pour quelque chose de stupide puis m'embrassera son hilarité toujours accrochée aux lèvres. Parfois même elle sera mal habillée, mal coiffée et ça fera grincer des dents ma grand-mère trop étriquée. Une belle femme au cheveux couleurs d'été, cambrure de dos à vous faire rêver, sérieux dissimulé sous une nonchalance qui me fait fantasmer. Une femme... Oui une femme.

Enfin pour le moment la personne qui me fait frissonner est effectivement cheveux des blés et regard azuré, mais à la place d'une poitrine c'est en bas qu'il y a une bosse qu'on veux toucher. Intimité avaler, dévoiler par les peau nus crépitantes de désir. Les bouches qui s'accrochent un peu trop fort, les hanches qui se frappent promesses d'un délice à peine esquissé. Je sens mon corps se crisper, les muscles qui se tendent d'une anticipation à vous électrifier. Je ne sais plus où j'habite pour l'instant. Je sais juste que je ne veux pas stopper ce truc dément. “ Comment gémir ? Non... je vais t'apprendre à faire... ” Et effectivement alors que ses doigts descendent là où il ne faut, là où franchement vu l'endroit... Je me mord la lèvre en sentant une plainte savoureuse me bloquer la gorge. Je ne la laisserai pas partir mais pourtant dieu sait que je le voudrais. Dieu sait que je le voudrais. J'ai zapé qui je suis, manger mes préjugés pour la chair encanaillée. Lui répondre oui, mais sans gémir. Sans gémir dans une errance de la raison, de la conscience qui préfère fuir. “ J'suis même sur de pouvoir te faire planer... ” “ Pré-nmm... tentieux ” Et merde à demi je l'ai lâcher, j'ai laisser le son m'échapper. Heureusement qu'il revient m'embrasser, j'ignore ma honte légère charmé par sa caresse dans mes cheveux. Tient c'est étrange le bouton de son jean vient de sauter. Oh mais pourquoi il glisse tout seul, un slim comme ça j'en vois pas l'utilité.

Moi ce mec je l'ai jamais comprit, de son avenir j'ai jamais rien saisit. J'ai jamais vraiment bien écouter aussi il faut l'avouer. Quand en éco on avait abordé le mariage et que j'avais clairement dit que moi je ne voulais pas me marier ni même former une famille, le prof avait de suite former le débat moi VS Bélial lui et sa p*tain d'idée d'avenir parfait. Ça avait finit par son propre énervement et moi un rire léger et j'avais quitté le cours version avancé. Moi ma femme je l'a vois taré, je la vois dans mes rêves mais dans une fucking réalité.

Nos baisers, ma main entrain de la caresser, pas besoin de mentir dans une pure vulgarité je le fais bander. Cette pensée me fait marrer mais ses lèvres et nos corps bien trop rapprochée m'empêche vraiment d'en rire pendant un long moment. Je le provoque, ardemment , mes doigts descendent de plus en plus son boxer. Pré-nmm... tentieux Sa voix dérape un moment et j'en ris un moment, presque vainqueur. Néanmoins je sens mon jean descendre et je me mors la lèvre intéressé par la tournure de notre envie commune. on verra... Sourire ambiguë, dis... on continue de discuter sur la probabilité que c'est l'orgasme à l'arrivé, ou alors on passe à la pratique de mon cours ? Caresses, baisers on passe à moins de subtilités, à plus dans les actes déroulés. Souffles mélangés, allez tu me laisses assurer, tu vas voir que être prétentieux est loin de mon idée, j'te dis rien que la réalité... On y perd pied, on perd tout de la notion du temps où de ce que l'on était censé faire avant...

Refermant le bouton de mon jean, je reprend peu à peu mon souffle en même temps que les secondes reprennent du sens à mon actif. Passant une main dans ma nuque je chope mon téléphone regardant le temps qui a défilé, attrapant son pull et mon tee-shirt qui était pas loin je lui tend avec un sourire malicieux. Alors prétentieux ou pas ? Je le regarde tendant son pull avec un sourire, sur de moi ? Non juste joueur et dans un même temps évidement envie de savoir si ça lui a plus si c'était cool. Ego masculin ? Oui peut-être sans doute même, mais quoi... Bon d'accord moi les discours après le sexe je suis nul, parce que je ne jette pas les gens, limite je dirais " on reste amis" et je le dis sincèrement, mais par contre le côté sentimental j'en veux pas. J'veux pas être trop câlin, trop mignon, je veux pas être attaché. Et vulgairement c'est pas une baise entre les étagères avec Bélial qui risque de se finir en des trucs compliqué dont j'ai l'habitude de voir. Genre quelqu'un qui s'attache, ou qui semble trop s'intéresser à moi. Qui veut connaître ma vie, c'est salop mais si je veux pas de copine je veux pas non plus d'un vrai ami....

Ivresse des corps qui s'enflamme et fini... En cendre. Une fois l'envie assouvie j'aurais envie de prolonger l'intimité, d'un caresse plus douce pour terminer sans brutalité. Et bien on dirai que c'est raté. J'ai le plaisir inouï de la voir se rhabiller en moins de 5 secondes, son boxer et son jean enfiler comme s'il avait un rendez-vous à ne pas rater. Il se fout de ma gueule ou. Oh non de toute évidence c'est naturelle pour lui d'agir comme si on venait de baiser. J'y crois pas ! J'y crois pas quoi ! Je me renfrogne attrapant le pull qui me tend et l'enfile rapidement, mon jean et mon boxer remis en place sans trop d'attention. “ Alors prétentieux ou pas ? ” J'aurais bien envie de lui dire d'aller se faire mettre, mais vu la légère douleur qui me ceint les reins se serai plutôt ironique. Je me contente donc de remettre mes cheveux en place et tout en lui tendant une main pour l'aider à se relever, lui répondre d'un air détaché. “ C'est poser la question qui l'est. ” Je veux continuer, rajouter que tout cela ne veux rien dire, que ce n'était pas mon intention. Que peut-être devrions nous simplement bosser sans en reparler. J'aurai aussi apprécié un câlin, un dernier baiser pour terminer d'embellir le souvenir. Au diable mon romantisme j'aurai du deviner qu'avec son attitude de petit con faire l'amour ça ne voulait rien dire. Ou bien tout de suite engagement. On peux faire l'amour juste une fois tu sais, et c'est différent de baiser. Mais voilà monsieur ne se laisse plus approcher, monsieur s'esquive d'une pirouette en me proposant d'aller travailler. Dépit inavoué. J'acquiesce me dirige vers la tableau et nos sac lorsque un vibreur résonne et qu'un blond bondi devant moi. Il chantonne plusieurs pardon et explique qu'il doit filer rapidement. J'en reste comme deux rond de flancs. Et en l'observant s'éloigner au milieux des allées je me dit qu'en réalité il a eu raison de s'y vite se rhabiller. Je viens de me faire baiser. Alors oui, pourquoi rester ?