Il y a des moment comme ça dans la vie où rien ne va? On voudrait tous claquer, tous changer, tous laisser tomber. On a envie de se suicider; mais on se dit que notre chat ne vivrait pas sans nous. Sauf que justement à ce même moment il se ramène avec une sourie dans la gueule nous prouvant qu'on est utile à personne. Oui il y a des moments comme ça dans la vie. Et en ce moment la je plains grandement les personnes dans ce cas là. Car Karen de ultra amour,gloire & beauté en venait justement à vivre cela. Et je trouve ça dommage car elle est assez sexy pour son âge. Me disant par la même occasion que je ne vois pas pourquoi son mari Nick l'a quitté pour sa secrétaire plus jeune. Après tous Nick aurait pu se taper les deux. Non les hommes sont parfois trop stupide. Je regarde Moquette, le chat de la voisine. D'un coup je fronce un sourcil ne me souvenant pas avoir dans la journée kidnappé ce pauvre chat.Je le regarde et le tire alors par la queue pour l'approcher de moi, pauvre bête. Je le frictionne dans mes bras puis, lorsque je constate que j'ai les bras rouge de griffure, je le relâche et le vois plonger sous le canapé. Tous aux abris quoi.
Vous allez vous demandez se que je fais là, assis sur mon canapé, en caleçon, ma bouteille de rhum en équilibre sur son genou, seul, un soir. Un soir? Non andouille un matin, ou du moins cela faisait juste deux heures que je suis levé, papa et maman semble en week-end prolongé. Comment le savoir ? Il y a une liste impressionnante de tout les numéros que je dois appeler, et tous mes médicaments, les boites mise les une à côté des autres. Je me sens parfois un peu sous estimé par ma mère. En fait j'essaye juste de chasser mes maux de tête avec cette bouteille. Je m'ennuie. C'est blasant, oui blasant. D'un coup, la sonnerie des Tottaly spies retentit dans l'appartement. Vous savez le petit biiip quand Jerry les appelle. Bon ça ne peut pas être à la télé car il n'y a pas ça dans Amour, gloire & Beauté.Je me lève et m'oriente vers mon téléphone qui est sur le fauteuil d'en face. Ho un ami. J'ouvre le message. T'as fais ton DM de math ? La prof le réclame. T'es où ? Hein ? Regardant l'heure c'est quatorze heure qu'elle identique, sauf qu'on est pas samedi. DTC mon pote. J'arrive pour l'heure de français. Bon le dans ton c*l était peut-être à bannir tant pis. Je me précipite, aussi vite que j'en suis capable, dans la salle de bain sous la douche je finis de me déshabiller, lavage express je sors rapidement me séchant en allant vers mon armoire, un tee-shirt blanc imprimé cosmique, une chemise bucheronne, un caleçon, j'enfile des chaussette et mes baskets. Casquette sur la tête j'suis déjà près. Réalisant alors qu'il me manque un pantalon, j'enfile un jean manquant de me tuer en tombant, prenant mon sac en bandoulière, je lâche dedans un cahier, des stylos, mon téléphone, Ipod, ma ps3 et un paquet de clope, écouteur glissé autour du cou. Je sors en vitesse de la villa, sautant sur mon skate d'un coup. Le skate c'est has been ? Je sais mais justement c’est ça qu'est bon, et puis les prof aiment tellement pas ça. Les minutes passants, je remonte mon casque sur mes oreilles, ne me pressant plus tellement finalement et profitant du voyage. Arrivé devant l'UCLA je passe par les jardins pour rejoindre le lycée, manquant alors de tuer Manon sur le passage, m'arrêtant d'un coup je fais demi tour vers elle. Manon, Maoui !! humour de merde et jeu de mot pourrit sur son prénom, elle me foudroit du regard par la peur que je lui ai fait il me semble. Puis un sourire apparait sur son visage, je me tape la discussion avant qu'elle finisse par me dire qu'elle est en retard en cours au lycée. Ah oui c'ets vrai moi aussi... où alors légèrement en avance pour le prochain. Elle sourit et me quitte. Manon, elle était avec moi durant ma deuxième seconde, c'était y'a deux ans et demi quoi. Triste sort. Je remet mes écouteurs et me retournant je me prend alors un étudiant qui s'excuse en courant plus loin, Ruben mon meilleur ami de toujours, qui aujourd'hui est à la fac. Il me fait des signes en s'éloignant et je lâche mon skate en me baissant pour ramasser mon sac qui s'est renversé par terre. Maudite journée.

Replaçant toute mes affaires dans mon sac en détestant Ruben de l'avoir fait gicler, je soupire, me disant que maintenant que l'on vient de me pseudo énervé je ne vais pas aller encours. Excuse débile, je ne suis pas énervé seulement c'est la seule excuse que j'ai pour sécher mon heure de français. Remettant mon sac su mon épaule je reprend mon skate et recommence à avancer, mon esprits essayant de chercher ce que je pourrais faire. J'ai une play liste à écouter et à classer sur mon pc - qui est chez moi - mais j'ai des morceau sur mon iphone et un logiciel de réglages... Pensant à tout cela j'oriente mon skate vers la gauche quand une personne fond sur moi en me faisant sursauter, mon skate s'arrête et je perds l'équilibre, sauvé à temps par... Bélial Truelove, et c'est mon tee-shirt qu'il chope d'un seul coup me tirant vers lui. Dans une autre situation et avec une autre personne j'aurais été plus que charmé de ce rapprochement, mais avec Bélial ça ne présage rien de très bon. J'ai fais quoi ?!! As tu Pierre-François Dumel la moindre idée de la signification des mots ponctualité, rendez-vous et politesse ?! Sache que chez moi quand on prend un rendez-vous on s'engage à être à l'heure. Et si par malheur on se retrouve dans l'incapacité, une réelle incapacité j'entend, de se montre présent à l'heure dite, et bien on prévient ! Çela fait 3 fois, 3 fois que tu me poses un lapin et c'est pour le moins désagréable Pierre-François ! Hnm... Bien, ceci dit, bonjour tout de même. Il nous faut convenir d'une nouvelle date et heure de travail, il me semble que tu voulais revoir quelques points d'annalyse littéraire non ? Oh oui ça ?! enfin ce n'est rien. Il finit par se calmer et me lâcher, je remet bien mon tee-shirt en le regardant se reprendre. Diable comme il est canon, autant qu'en seconde et même plus.

Je suis très polis je dis bonjours le matin, et au revoir quand je vais chercher du pain... ou de la vodka... Enfin bref on avait pas rendez-vous aujourd'hui, si ?! ... Oh tu parles de... avant hier... et la veille... et encore la semaine dernière... Je grimace, avant de passer une main dans mes cheveux remettant bien ma casquette. Je suis venu la première fois... mais on avait besoin de moi en...urgence. Et après j'ai appelé et la dernière fois... figures toi que j'étais très occupé avec quelqu'un... je ne pouvais guère répondre. Bon j'aurais pu prévenir, où y aller mais à chaque fois que j'y vais ce mec c'est comme un flic il te fiche limite la trouille si tu oses te lever. Alors je fais bipper le portable de Ruben qui m'appelle et je simule une urgence. Enfin ça c'était les deux premières fois de l'année où on s’est vu. La dernière fois que mon portable à sonné c'était l'hôpital, sinon depuis un certain temps j'utilise plus l'astuce de Ruben, je vois limite pas le temps passer avec lui. Enfin j'avoue que quand il se lance dans l'analyse du romantisme je finis par m'endormir. Revenant à la réalité la dernière phrase me revient en tête. P*tain ce mec... il parle vraiment bien. des points d'analyse littéraire ?! C'était ce qu'il y avait marqué dans mon agenda, non ?! Alors oui ça doit être ça... pour le rendez-vous c'est quand tu veux... sauf le soir... et le matin... et pas trop tôt dans l'après-midi aussi. Je refais l'inventaire de mon planning mentalement. En fait théoriquement ce mec je pourrais passer bien du temps avec lui, il est canon, sexy, mais... quand il ouvre la bouche c'est pour soit me rabaisser, soit me plomber avec ses phrase construite comme en cp sujet + verbe + COD... et il part même parfois en free style version je vais la phrase à l'envers version renaissance. Parfois je me demande comment on a fait pour passer toute la seconde ensemble... à oui c'est vrai, je le déridais, et il m'aidait en cours de math sans pour autant me juger... à cette époque. Après quand j'ai commencé à mixer et un peu trop sortir monsieur a commencé à devenir casse cou*lles et quand j'ai redoublé on s'est perdu de vue. Je regarde son café qu'il boit comme si c'était sacré, tiens j'ai faim. Sans réel hésitation je chope son gobelet et un boit une gorgée. J'avale la liquide grimaçant légèrement en lui tendant le gobelet. Tu devrais le sucré plus c'est ignoble. Bon tu veux qu'on se voit quand alors ? Sourire innocent, comme si c'était à cause de lui qu'on pouvait pas bosser. En même temps le tutorat je m'en serais passé, encore plus avec un mec comme lui. Même si au début l'idée de le regarder bosser et s'énerver à me faire bosser, ça me faisais fantasmer... Bref passons.

Je me souviens encore de mon année de seconde, j'appréciais énormément ce jeune homme plein d'humour et d'auto-dérision qui certes manquer certainement de sérieux mais au moins avait de l'audace et de l'ingéniosité. J'ai vite déchanté. En comprenant que son ingéniosité il comptait plutôt l'utiliser pour sécher les cours et toujours plus sortir en soirée, ma sympathie pour lui a aussitôt disparu. Adieu les fins d'aprés-midi à réviser les mathématiques pour finir mort de rire à cause d'une de ses innombrables connerie qu'il était capable de débiter. Aurevoir les coups d'oeil complices et cet étrange sentiment d'intimité que je ressentais avec lui. Il était devenu un étranger, un énième crétin qui ne fera rien de sa vie et se moque en douce de mes allure trop studieuse. Jaloux ouai. Enfin quoiqu'il en soit je ne ressentait plus qu'un agacement profond et total dès que je le croisais dans les couloirs du lycée ou devant une salle de cour, ce qui ne nous donner par vraiment l'occasion de rester proche. D'autant plus que n'étant plus dans la même classe et ne fréquentant pas les même soirées, j'était plus adepte des salon de thé et Baudelaire que des raves et boites de nuits. Nous avons logiquement perdus tout contact. Oh loin du fait de se détester. Je le méprise et le plains bien que les trois quart du temps il me laisse surtout indifférent. Et c'est tout. Cette distance a duré trois ans, jusqu'à c'qu'en début d'année l'université mette en place ce programme de tutelle, me refilant moi le meilleur élève de psychologie, le pire élève de seconde du lycée-jumeau. Ironie quand tu nous tiens, on allait bient être obligé de se parler. Et d'avance je le sentais, j'aurais besoin de beaucoup de tabac et de café pour ne pas l'étrangler.

Inutile de vous précisez que la scène qui se déroule justifie totalement mon intuition. “ Je suis très polis je dis bonjours le matin, et au revoir quand je vais chercher du pain... ou de la vodka... Enfin bref on avait pas rendez-vous aujourd'hui, si ?! ... Oh tu parles de... avant hier... et la veille... et encore la semaine dernière... Je suis venu la première fois... mais on avait besoin de moi en...urgence. Et après j'ai appelé et la dernière fois... figures toi que j'étais très occupé avec quelqu'un... je ne pouvais guère répondre. des points d'analyse littéraire ?! C'était ce qu'il y avait marqué dans mon agenda, non ?! Alors oui ça doit être ça... pour le rendez-vous c'est quand tu veux... sauf le soir... et le matin... et pas trop tôt dans l'après-midi aussi. ” Je crois qu'il cherche à me mettre en colère. Me foutre en rogne comme on dit chez les lambdas. Et bien non il ne réussira pas. C'est de la lassitude que ses mots m'inspirent. Je soupire m'appretant à lui demander s'il compte un jour venir même une heure, une seule heure, travailler avec moi. Il ne me semble pas être un tyran. Je demande simplement de l'attention et de la concentration le temps que j'explique et corrige son travail. Je ne suis pas une potiche, je ne suis même pas rémunérer pour ces cours alors un minimum de rigueur de me semble pas exagéré. Après s'il pense que de baisser les sous-vêtements des demoiselle va l'aider à réussir à passer en classe supérieur... Je devrais peut-être abandonner. Arrêter de me démenais pour lui faire entendre raison. Mais alors un geste stop mes bonnes résolutions. Celles de lui foutre la paix. Il ose, que dis-je, il a l'intolérable audace de me voler mon café. Ignominie ! Les lèvres qui s'entre-ouvrent sous la surprise, les verres teintés de mes ray-ban cachent mon sourcil largement levé. “ Tu devrais le sucré plus c'est ignoble. Bon tu veux qu'on se voit quand alors ? ” Devenant beaucoup plus froid je ne cherche même pas à récupéré mon goblet. Je ne supporte pas de boire après les autres. Cependant je lui balance sans aucune douceur quelques mots bien sentis. “ La preuve est faite, tu es mal-éduqué. Je sucre ou non mon café comme il me plait, puisqu'il s'agit de mon café. Tu peux le garder je n'en veux plus. ” Histoire de ne pas tout de suite lui arracher la langue avec les dents je fouille de mes poches pour me coincer une sucette à cancer entre les lèvres et l'allumer. Mon beau zippo claque, la flamme vacille dans la légère brise du début d'été et le tabac crépite. Dès la première bouffée je sens mes nerfs se calmer. J'ai bien envie de l'embêter, pour me venger. “ Pour la peine je vais t'emmener travailler maintenant tien. Tu vas découvrir ce qu'est une bibliothèque et le plaisir inégalable de travailler via un livre et non via un ordinateur avec un site au savoir incertain et face... face... ” Je fronce les sourcils, cherchant activement comment déjà se prénomme ce site si stupide que tout les monde usite à outrance. Ah ça y est, je m'en souviens. “ Facelook ouvert à côté. ” L'attrapant par le bras avec un sourire de sadique adorable, après avoir récupéré d'un geste vif son skate board - plus de moyen de fuite donc - j'ajoute d'un ton presque chantant. “ Et ce n'est pas une proposition, sinon... Je pense me remettre au skate board c'est vraiment gentil de me donner le tient. L'échange est juste de plus, non ? Tu voles mon café, je récupère ton engin à roulettes. ” Qui a dis que j'étais bon joueur ? Je suis une fourbasse il faut mieux le savoir. Tient, j'aime beaucoup son parfum.

J'avale donc une gorgée de café me rendant compte que p*tain les gens ne doivent pas souvent aller à l'hôpital et être habitué au café ignoble qu'on doit sucrer. Depuis mon mon café je le bois coupé avec vingt kilo de sucre voir plus. Enfin façon de parler. Je le vois ouvrir les lèvres et je comprend que mon geste la choqué, quoi ?! C'est bon combien de fois j'ai pu lui piquer ses verre au self quand on mangeait ensemble au lycée, quoi qu'après il voulait jamais boire dedans. Mais il ne m'en tirait pas une tête comme ça, sauf quand je lui prenais pour faire des pyramide de verre collecté dans tout le self. Il semblerait que là le café ça passe pas. Tant pis ! La preuve est faite, tu es mal-éduqué. Je sucre ou non mon café comme il me plait, puisqu'il s'agit de mon café. Tu peux le garder je n'en veux plus. Je lève les yeux au ciel avec l'air de m'en foutre totalement, passant outre son air froid et colérique. J'y ai eut le droit durant des années et encore maintenant le mépris et sans doute la seule chose qu'il connait en ma présence. Tu devrais songer à m'en offrir alors. Retourner la faute sur les autres, et toujours, je dis bien toujours avoir le dernier mot comique. Je le vois tirer une clope entre temps et se l'allumer, donc monsieur parfait, monsieur premier de la classe qui snobe les autres se drogue au tabac, donc il est pas si parfait que ça... Je ne dis rien pour autant car il ouvre aussitôt la bouche pour reprendre la parole. Pour la peine je vais t'emmener travailler maintenant tiens. Tu vas découvrir ce qu'est une bibliothèque et le plaisir inégalable de travailler via un livre et non via un ordinateur avec un site au savoir incertain et face... face... Facelook ouvert à côté.

Hein ? Quoi ? La bibliothèque ? Ça existe encore ? Qu'est-ce qu'il a contre internet cet homme des cavernes ?! Et c'est quoi facelook ? Attends il connait des sites de rencontre ? C'est un chat ? Un nouveau site ? Le sentant m'attraper par le bras je le vois prendre mon skate, néanmoins bien trop occupé à chercher quel site et pourquoi je ne le connais pas, il me tire en avant. Je freine, enfin presque, ne l'aidant pas a avancer. Pire qu'un gosse quand on lui dit d'aller à la douche. Et ce n'est pas une proposition, sinon... Je pense me remettre au skate board c'est vraiment gentil de me donner le tient. L'échange est juste de plus, non ? Tu voles mon café, je récupère ton engin à roulettes. Se remettre au skate board ?! Lui ? Il n'a jamais du faire un double flipe de sa vie, ou alors que dans ses bouquins quand il se dit aller hop on va lire un truc un peu d'action lisons donc Les Liaisons Dangereuses, et encore attention à l'éducation c'est un petit peu trop libertin voyons !Néanmoins je le suis, sans dire que je suis censé aller en français, ouai car sinon le connaissant pire qu'un prof il m’amènerait lui-même en cours ce débile. Tu sais que j'ai douze skate board ?!! et que j'en pète en moyenne deux par trimestre ? Ce qui fait que je peux même te l'offrir... mais comme je suis éduqué et que mon avenir me tient vraiiiiment à coeur... je vais te suivre dans cette antre de paix, qui me rappel tellement de souvenirs avec tellement de personne différente, cet endroit avec tant de culture, et d'échange entre personne... Là je ne parle plus des livres mais plutôt de ce qu'on y fait derrière les rayonnages. Je sourie, finissant par avancer à ses côté. D'un seul coup illumination. FACEBOOK!!!!!!!!! Il sait pas ce que s'est ? Ni comment ça s'appelle ?! Je m'arrête sur place avant de redémarrer complètement estomaqué. Et d'éclater de rire. Facelook ?! Vraiment ? tu vas voir je vais te looker ta face moi... Hilare je le suis, me moquant de son ignorance avec amusement.

Je crois bien qu'il est étonné que ce vole éhonté de café puisse m'énerver. Il n'a vraiment pas changé. Morbleu comment peut-on passer de seize à dis-neuf ans sans évoluer d'un pouce ? Rester le même gamin sans gène qui rigole face aux gens qui s'offusquent de son comportement et qui pire, en rajoute par pure provocation. Je n'arrive vraiment pas à comprendre. Quel intérêt trouve-t-il donc à ne jamais rien faire avec sérieux ? Ça doit être ennuyant à force de toujours faire le con, on doit vraiment finir lasser de tout et réussir à se faire chier même en soirée. Pour ma part mes sortie étant rare, quoiqu'un peu moins depuis ma rencontre avec une certaine brune, je les apprécient dotant plus. Si je sortait tout les soirs je pense sincère que cela deviendrai une habitude. Et ne seront plus vraiment synonyme de plaisir. Je me demande s'il a un jour réfléchi cela comme ça. Ou peut-être qu'il cultive tellement son côté idiot qu'il ne remarque même pas qu'il s'enlise seul dans une banale débauche. Sûrement oui, il n'est pas le seul. C'est un véritable problème de société. Je me souviens soudain qu'une nuit chez moi, après avoir but une bière et regarder un thriller particulièrement réussi, qu'on avait failli s'embrasser. Je ne m'en rappelais pas du tout, cette anecdote est assez saugrenue finalement. Et puis pourquoi me revient-elle maintenant ? Les voix de l'esprit sont impénétrable. Ahah, j'aime blasphémer en pensées.

“ Tu sais que j'ai douze skate board ?!! et que j'en pète en moyenne deux par trimestre ? Ce qui fait que je peux même te l'offrir... mais comme je suis éduqué et que mon avenir me tient vraiiiiment à coeur... je vais te suivre dans cette antre de paix, qui me rappel tellement de souvenirs avec tellement de personne différente, cet endroit avec tant de culture, et d'échange entre personne... ” Perturbé par ce flash-back impromptu je marche en écoutant d'une oreille distraite ses explications sur douzes skate board et des parties de jambes en l'air crapuleuse dans les bibliothèques. “ Tu crois être le seul a profiter des rayonnages isolés ? Bon tu avances ou faut que je te traines Pierre-François ? ” Je me place derrière lui, jetant mon mégot après une dernière bouffé de produit toxique fort agréable, et le pousse un peu pour le faire avancer. J'ai vraiment l'impression de travailler avec un enfant de primaire. Au mieux un jeune collégien. Un soupir m'échappe mais il est soudain couper par un éclat de rire du dit "lycéen". Heuh, un soucis Pierre-françois ? “ Facelook ?! Vraiment ? tu vas voir je vais te looker ta face moi... ” “ Je ne comprend pas pourquoi cela te fait rire, ce site est une plait, d'une inutilité absurde. Dangereux de part l'addiction, que je trouve incompréhensible, qu'il provoque. ” Je me vexe un peu je doit l'avouer de l'entendre ainsi rire de moi. Je n'aime pas du tout qu'on se moque de moi, surtout quand je ne comprend pas pourquoi. Arrivé dans la bibliothèque je ne lui laisse pas encore le temps de répondre que d'une pression sur son épaule je le mène jusqu'à ma table de travail habituel. Et dans la seconde qui suit, mon sac précautionneusement posé sur une chaise je le dirige d'office vers les rayonnages éloignés de la poésie française du XIX. Une drôle d'idée m'éffleure, qui me fait lui jeter un regard incertain avant de secouer la tête. Ça doit être son parfum, trop entêtant qui justement me monte à la tête.

Tu crois être le seul a profiter des rayonnages isolés ? Bon tu avances ou faut que je te traines Pierre-François ? Doux Jésus Bélial serait-il donc un pervers déguisé en intello guindé ? Je le regarde avec un regard faussement suspicieux et comique, avec une révélation comme ça il veut m'amener dans les rayonnages de la bibliothèque, caliente el hombre ! Je le sens me pousser par derrière et je ris à moitié en avançant, d'un seul coup j'ai l'impression de presque le retrouver comme en seconde, cette complicité étrange entre le débile dernier de la classe et le premier névrosé. Ce n'est qu'une impression d'une seule seconde et je réponse à toutes les piques, toutes les phrases qu'il me balance à longueur de journée. Non monsieur je ne vois pas dans l'avenir, je ne veux pas réussir ma vie, tu vois je ne veux pas passer mon temps seul face à un livre dont l'auteur est mort, je ne veux pas me couper du monde, je veux vivre avec le progrès. Non, je veux vivre tout court. Alors j'ai beau être un attarder, tu sais toi ta vie tu te rendra compte à quarante ans que tu t'es pas éclaté, tu feras ta crise d'ado à quarante ans et tu plaqueras sans doute femme et enfants, tu sortiras, tu seras libre et tu te diras que étant adulte tu peux finalement allié travail et liberté. Moi si la vie continue dans ce sens à quarante ans je sortirais en boîte avec les vers de terre, ou bien je serais sur un lit d'hôpital encore entrain d'attendre une greffe sauf que mon corps ne sera plus aussi jeune pour être aussi bien que maintenant. Alors voila pourquoi je ne suis pas premier de la classe. Je ne comprend pas pourquoi cela te fait rire, ce site est une plaie, d'une inutilité absurde. Dangereux de part l'addiction, que je trouve incompréhensible, qu'il provoque. Je le regarde en tournant la tête clignant des yeux devant ce tableaux horrible de facebook. Mais enfin, enfin, enfin... facebook c'est l'apogée de la non vie privée, c'est le site qui sublime l'idée de non respect de sa propre personne et du manque de confiance en soi cruel de cette société. Facebook c'est un art excellent qui a sut tiré profit de la décadence de la société quoi. Et je vois pas du tout de quoi il parle à être accro, voyons on ne l'est pas... On entre dans la bibliothèque et sa voix vexé de mon rire me fait encore plus marrer. A peine entré je me prend un regard suspicieux de la bonne femme. Ah oui vous ne m'avez jamais vu là, c'est normal madame.

La main de Bélial sur mon épaule, je le vois partir sur une table et abandonner son sac sur celle-ci, je l'imite, gardant néanmoins mon portable dans ma poche et mon casque autour de mon cou. Il me pousse alors sans ménagement vers un rayonnage où je distingue l’appellation romantisme XIX. J'aurais préféré le romantisme de XXIème moi... Je soupire avec amusement et il arrête de me pousser quand on arrive dans les rayons. Je regardes les livres, plus ou moins vieux. Ouai ba avec internet y'a pas de page à tourner , ça me fait penser à son facelook... je recommence à ricaner, j'y peux rien ce mec est vraiment trop drôle sans s'en rendre compte. Surtout quand dans un sens facelook... c'est un peu dans le même contexte. Haha. alors... tu n'as pas de compte... facelook, tu ne regardes pas la vie des autre,s tu ne connais pas le repas qu'ils ont mangé à midi, si ils sont en couple, en partenariat domestique où sur le mur de qui ils écrivent le plus ?! Mon pauvre... moi qui te pensais intégré dans la société... Provocation ? Que voulez-vous pour une fois que j'ai un truc sur lequel me foutre de lui... faudrait peut-être que je lui dise que c'est facebook ?! Oui mais plus tard là c'est vraiment trop drôle. Je tourne le regard vers les étagères, le contournant pour attraper un livre au hasard, je l'observe, lis le résumé et le repose en grimaçant. D'un seul coup j'imagine Bélial derrière ces étagères, un nouveau sourire, sa phrase me revenant en tête. Oui c'est juste ça, en même faut pas me dire ça à moi quoi de suite mes idées dérapent légèrement en fantasme totalement pervers. Bon pas à ce point. Je me demande n'empêche quelles filles peuvent retenir son attention, les blondes je suppose comme en seconde. Je ris, avant de me retourner venant derrière son dos, je me rapproche de lui, glissant mes lèvres près de son oreille. Mais en fait... t'es pas si parfait que ça... tu m'as peut-être amené ici pour autre chose, pervers ! Je rigole en m'éloignant de lui retournant plus loin regardant les auteurs défiler. Bélial y'a rien à dire je le sais depuis longtemps que lui et l'hétérosexualité c'est pas compatible. Je le traiterais pas d'homo monsieur à bien trop les stéréotype de la famille parfaite avec une femme, deux enfants - fille et garçon - et le chien qui remue la queue, mais pour le moment justement les queues ça le dérange pas, ce que je peux être vulgaire. Je m'égare dans le sujet, revenant au romantisme je reprend un autre bouquin découvrant le côté vieillot de cet endroit.

Ah l'odeur légère de renfermer et moisissure délicieuse qui rempli cette immense espace de savoir. La verrière magnifique qui orne cet endroit me donne au couché des soleil, l'impression d'évoluer dans une forêt de lumière. Les étagères sont les arbres et le savoir des livres prenant office de racines dans les tapis et le parquet du lieu. Rouge passé pour moquette parcourue de chemin de bois finement teinté. Je jette un regard sur le côté, voyant Pierre-François qui parcourt les rayonnages d'un air intrigué. Il prend un livre pour le reposer avoir lut le résumé. Ça me fait sourire puis froncer les sourcils quand je le vois recommencer à ricaner. Je l'observe encore mieux quand il tourne le dos. Je suis sûr qu'avec un jean cintré et une chemise il deviendrait séduisant. Au lieu d'avoir l'allure d'un idiot en casquette il pourrait être un jeune homme classe, voir même sexy. Quand j'y pense d'un point de vu physique il pourrait tout à fait être le genre de mec qui me plait le temps d'une nuit. Enfin, s'il ne se moquait pas de moi et apprenait un minimum la politesse.


“ Alors... tu n'as pas de compte... facelook, tu ne regardes pas la vie des autre,s tu ne connais pas le repas qu'ils ont mangé à midi, si ils sont en couple, en partenariat domestique où sur le mur de qui ils écrivent le plus ?! Mon pauvre... moi qui te pensais intégré dans la société... ” Mais de quoi il parle ? Pourquoi il me parle encore de ce site débile ? Non je n'ai aucun compte et je ne compte pas en avoir. Si je veux discuter avec mes amis je vais les voir ou je leur écris une lettre. Enfin Bref, je lui fais étudier Nerval ou Chateaubriand ? Peut-être que Victor Hugo sera un choix plus accessible. Je me saisis donc d'un recueil de poésie de l'artiste lorsqu'un présence se fait sentir derrière moi. Un souffle chaud dans mon oreille me fait frissonner, et devinant à qui il appartient à ma grande surprise j'en suis encore plus troublé. “ Mais en fait... t'es pas si parfait que ça... tu m'as peut-être amené ici pour autre chose, pervers ! ” Un quoi outré me reste coincé dans la gorge alors qu'il se recule en piaffant. Tu veux jouer à ça vraiment ? Ce n'est pas du tout le moment on doit travailler, mais il n'est pas acceptable que je le laisse gagner. Avec la douceur d'un félin parti en chasse, je glisse sur la moquette jusqu'à lui. Légèrement de côté pour ne pas trop se coller, j'ai ma hanche qui entre en contact avec la sienne et mon visage qui se retrouve côte à côte du sien. “ Qui sait jeune homme... Bon tu m'excuses mais j'ai besoin de ce livre. ” Pour la troisième fois depuis tout à l'heure son odeur m'attire et comme il y a trois ans sur ce canapé, j'ai envie de l'embrasser. Je me recule le plus naturellement du monde, m'éloignant encore un peu plus loin. Si je pouvais trouver un exemplaire de Nerval finalement se serait tout de même bien mieux.

Si il savait que je devrais être en français aucun doute il me décapiterait. Il n'a jamais séché de sa vie. hormis en seconde par ma faute, j'avais voulut acheté de la vodka et quittant le lycée à la pause j'avais descendu disons la bouteille quasiment entière, me retrouvant ivre mort en ville, il avait du me ramener chez moi et avait manqué une heure de littérature, c'était je crois à partir de là qu'on avait arrêté de vraiment se parler. Pour lui c'était horrible de rater une heure de cours tout cela pour aller vaquer à des occupation primitive tel que coucher avec Anne-Sophie dans les toilettes - oui en effet c'était moi et la nouvelle avait fait le tour de l'établissement arrivant aux oreilles de Bélial, à l'époque on se parlait encore, il avait été tellement énervé à ce moment que j'avais trouvé ça débile qu'il s'énerve que parce que je ne lui avais pas dit et que j'avais fais ça pendant un cours - Passons. Pensant à mes camardes en cours, je regarde les rayonnages. Sentant alors sa présence, je bug un instant en sentant sa hanche percuter légèrement la mienne, tournant très légèrement la tête vers lui, son visage incliné vers moi. Là il faut avouer qu'il me fait rater un wagon. Qui sait jeune homme... Bon tu m'excuses mais j'ai besoin de ce livre. Qui sait ? Qui sait.. QUI SAIT ?!!! Non mais attendez moi je suis dix fois plus pour la partie de jambe en l'air que pour le travail.

Il reprend son air bosseur, et comme toujours il redevient sérieux. Damn pourrait-il un jour arrêté de penser que la vie se résume à tuer la réalité et l'humanité dans du savoir inutile sur la prolifération de la dénaturation et l'aliénation d'une société sans aucun repères ?! Il s'éloigne de nouveau et moi désolé j'peux pas me concentrer. Je grimace, boudeur. Avant de soupirer, de toute manière... Très bien le travail et la baise après alors. Toujours aussi.. direct ? Sans gêne ? Je regarde les étagère m'accroupissant deux secondes pour tirer sur un exemplaire d'un bouquin, je le tend à Bélial. tiens autant commencé par un auteur totalement taré. Vu que mon pote Nerval était du genre original ça devrait m'amuser. Comment je connais tout ça ? Haha mystère. Je lui tends pour qu'il prenne le livre, quoi je vais quand même pas le lire non plus.

Je me demande vaguement si tout ceci n'est pas un un jeu un peu dangereux. Enfin, pas vraiment dangereux mais stupide. Inutile. Il m'est déjà arrivé de flirter avec des hommes, souvent terriblement beau je ne peux le nier, et qui avait le don étrangement de m'attirer. Toute les filles devenaient inssipides alors j'abdiquai pour une fois à mes envies pour passer de pussy à dick. Le plaisir est différent, plus intense et moins logique en même temps. Parce que ça ne me parait pas normal mais que je ne peux pas m'arrêter une fois que j'avais commencé à les embrasser. Un feu si puissant qui s'allume n'est pas facile à contrôler. Avec Pierre-François ça n'a strictement rien à voir. Le voir ne détourne pas mes penser du reste du monde... Au contraire c'est comme si sa présence me faisait remarquer toutes les personnes qui... Non rien Bélial, tu délires un petit peu mon ami. Ce type c'est une incompréhension perpétuelle. Une boule de question qui me prend beaucoup trop la tête pour que je m'y attarde. Si je pouvais lui faire apprendre Baudelaire et les fonctions vectorielles par coeur et ne plus lui parler... Oui se serait plus simple que d'avoir l'envie saugrenue, tellement innaproprié de l'embrasser.

Occupé à chercher un dernier livre pour ce cour improvisé, j'entend soudain sa voix résonner à l'autre bout de l'aller. “ Très bien le travail et la baise après alors. ” Il revient juste après à mes côtés, il livre à la main. Avec surprise, je crois que c'est l'émotion qu'il compte le plus me faire ressentir aujourd'hui, je contaste qu'il me tend précisément ce que je cherchais. Aurait-il de la culture contre toute vraisemblance ? “ Tiens autant commencé par un auteur totalement taré. Vu que mon pote Nerval était du genre original ça devrait m'amuser. ” “ Parce que tu connais Nerval ? Ça mériterai presque... ” Je me saisis du livre en frôlant volontairement sa peau. Et si je m'imagine bien le bloquer entre quelque étagère et moi puis un apprentissage d'un autre genre. Je me contente de lui sortir le sourire mystérieux et plein de sous-entendus qui en fait craquer plus d'une, et plus d'un. Je suis un peu entrain de perdre les pédales donc je vais vite aller m'assoir et me plonger dans les lamentations du suicidaire de lampadaire. Je laisse mes doigts trainer sur les reliures de vieux cuivres. On croirait presque je ne n'ai pas envie de m'éloigner. Paradoxe surprenant.

Je reviens vers Bélial pour lui tendre le bouquin que je viens de prendre, vieux, poussiéreux, abimé. Quand je lui tend il regarde la couverture et ses yeux montre clairement qu'il est totalement sidéré de mes paroles. Ba vas-y dis que je ne suis qu'un inculte gosse qui ne connait rien à la vie. Aurait-il oublié qu'en seconde le premier mois de l'année je lui ai appris qu'on allait étudié Baudelaire mais pas dans son ensemble, que ça ne serait que quelques poèmes des Fleurs du Mal, et que Nerval je l'ai lu genre aux vacances d'automne. Ah oui pardon nan je ne m'en suis pas vanté, mais je connais Nerval depuis genre le collège je dirais. Il tend le bras pour récupérer le bouquin. Parce que tu connais Nerval ? Ça mériterai presque... Le contact de ses doigts contre les miens d'un coup me fait perdre le fil de la phrase, un petit peu trop décontenancé je baisse les yeux sur nos mains, légèrement soufflé. Comprenant qu'il n'a pas finit sa phrase je vois un peu trop de solution moi pour la clôturer. Mais...
Disons que ce serait pas son genre, encore moins une bonne opportunité, et aussi parce que ce mec serait bien trop placé pour si vite me rabaisser. Oh faut pas le prendre pour un petit intello sans répartit, il en a une p*tain de bonne, et parfois je regrette de lui en avoir soufflé pas mal en seconde. Maintenant c'est lui qui en manque pas une pour me rabaisser. Remontant le regard je croise son sourire légèrement trop... comment dire ? J'en perdrais mes mots, diable p*tain mais c'est quoi son fucking problème ? Sourire mystérieux, ça fonctionne pas avec moi. Ah ouai ? Heu... bon d'accord ce mec est un fantasme ambulant mais... mais rien à foutre, il joue avec il a qu'à l'assumer. Le livre encore à moitié dans la main,je fais un pas en avant plaquant mes lèvres sur les siennes. J'ai faillis le faire la première année, maintenant voila c’est fait. Je me recule. Ça mériterait de boire un coup... allez on sort, j'ai assez travailler pour les deux mois à venir. Ba quoi venir ici et chercher un livre c'est un rude travail. Je lui laisse le livre dans la amin, attendant une réponse positive, pitié pitié mon cerveau ne peut guère travailler, moi j'suis pas fais pour bosser.

Il me faudrait une nouvelle cigarette. Voir le paquet, hein. Je crois bien que je suis attiré par lui, c'est une constatation pour le moins très très perturbante. Je vais aller m'assoir lire un poème puis m'encrasser les poumons. Pas que cela me dérange d'avoir envie d'un garçons, par contre que ce soit lui ça me stresse. Je ne comprendre pas comment lui si loin de mes idéaux peux bien réussir à ma plaire, à me donner envie. Il semble lui aussi troublé par mon geste, mon orgueil en est ragaillardi. Je m'éloigne tranquillement et sereinement, quand... Ses lèvres qui m'avaient des longues minutes obsédés au lycée soudain se retrouvés contre les miennes sans que j'ai pus m'y préparer. Le contact est cependant de courte durée, me donnant l'envie intenable de recommencer. Et surtout de le prolonger. Un sourire, un léger rire de sa part manque pas de m'agacer. “ Ça mériterait de boire un coup... allez on sort, j'ai assez travailler pour les deux mois à venir. ” À l'instant où il s'esquive en suggérant d'aller se descendre une bière, je me dit qu'un impulsion quand même je pourrais bien y céder de temps en temps. Et puis je suis jeune et un baiser ne rendra gay. On ne tombe pas amoureux pour un baiser. “ Le cour n'est pas fini ” Je le retiens, mettant en application ce à quoi je pensais tout à l'heure. Cependant c'est moi qui me retrouve les dos dans les livres et son corps m'empêchant tout fuite. J'entre ouvre rapidement les lèvres pour venir chercher sa langue et jouer. Langueur ou sensualité, les deux sont présentes, les deux s'entrelace d'une façon bien vertigineuse. Je n'ose plus bouger les bras ni poser les mains sur lui. L'intensité me fait frissonner, surtout alors que rien, rien ne la présager. Comment fait-on déjà pour s'échapper ?

Non sérieusement il m'a fait comprendre le truc, si je préviens pas avant ou si je lui pose des lapins pour ses pseudo court il m'amène à la biblio' et me fait lire du Nerval... où pire imaginé Hugo ou Rimbaud, p*tain oui lui et le genre de truc ignoblement blasé et sombre. Quoi que Rimbaud était homo avec Verlaine, ça c'est le point qui m'a le plus amusé. Lors d'un exposé justement en seconde j'étais avec Ruben et la prof m'avait demander un truc genre " mais enfin Pierre-François as-tu seulement retenu quelque chose de Rimbaud ? Qui ce que ses écrits te font ?" comme un c** j'avais échangé un regard prometteur avec mon meilleur ami avant de balancer tout en sérieux " et ba que le Rimbaud il était comme tout le monde... et qu'il a montrait que Verlaine il aimait les p'tit jeune. Ses écrits me font avoir envie d'avoir été lui..." , rire de la classe, soupire de la prof qui nous fit signe de nous assoir et regard furieux de Bélial, oui aussi loin dans mes souvenirs il n'a jamais aimé à ce point que je désacralise les cours et les auteurs. Revenant au présent c'est sa voix qui me fait retrouver la réalité. Le cour n'est pas fini Pitié j'en peux plus, non mais sérieux qu'est-ce que ça peut bien lui foutre que je redouble ? Rien. au pire si il s'en prend sur le dos parce qu'il n'a pas fait remonter ma moyenne je dirais que j'ai eus un trimestre difficile et qu'il n'est en rien responsable si ça peut lui faire plaisir et qu'il arrête de vouloir me faire bosser. Mais je connais Nerval et ses écrits de...

Pas vraiment le temps de finir ma réponse, parce qu'au lieu de me tirer en arrière pour me frapper avec un bouquin, je retourne à la phase face à lui et ses lèvres de nouveau contre les miennes, tandis qu'on recule contre une étagère. God damned, je rêve où c'est lui qui est de nouveau entrain de m'embrasser, et genre m'embrasser, m'EMBRASSER. Avec la langue et tout, ok stop je deviens peu glamour. Sous le choc je finis néanmoins par me réveiller, je pourrais l'envoyer bouler. Mais il est canon, il m'embrasse, et troisième il embrasse bien. Une main qui finit par s'appuyer sur l'étager, je me rapproche de lui. P*tain monsieur premier de la classe est entrain de m'embrasser. Enfin là c'est à ne plus savoir qui embrasse l'autre, m'appuyant sur sa hanche, je rapproche nos corps. Parce que puré tout ça... c'est bien trop insensé.

Logiquement je devrais être assis dans l'herbe, à l'ombre, entrain de savourer une bouffée de tabac blond et de lire Fred, ou Lacan. Je serais ravie de ma solitutde et du calme qui m'entoure. Peut-être même aurais-je lus un ou deux chapitre de la nausée, histoire de sourire avec sarcasme sur l'impolitiquement-correct de Jean Paul Sartre. Comment donc me retrouvais-je à embrasser ce crétin de Pierre-François ? La chose me semble encore plus improbable qu'il y a trois ans lorsque nos souffles se sont mélangés, que nos bouches se sont frôlées. Mon dieu je ne me souvenais pas qu'on avait à ce point faillie s'embrasser. C'est idiot mais ça me plait pas du tout et à la fois ça m'enchante de prendre conscience de cela. Je le sens se rapprocher, nos corps qui entre en contact. Non s'il te plait, n'augmente pas ma tentation. Parce que c'est exactement ça, je ne le comprend pas mais... Sa hanche qui s'appui contre la mienne et la chaleur qui née dans mon ventre, qui me monte à la tête. Je n'ose touche pas le toucher mais pour rien au monde je ne briserai ce baiser. Alors oui je continue et mieux encore je le provoque. Je me détache pour frôler ses lèvres, fait monter l'envie avant de mordiller cette bouche rougie par nos précédant échange. C'est après un baiser brulant et la sensation délirante d'avoir de la fièvre qu'à bout de souffle j'arrête tout. Les yeux fermés je ne dit rien, je ne fait rien. Les paupières clauses et la respiration saccadée je me passe la langue sur les lèvres. Je veux remettre un mèche que je sens me barrer les front, mais alors mes doigts effleure sa hanche. Peau nue dévoilée par son tee-shirt mal agencé. Contacte électrique et souffle coupé, incertain. Dans quoi me voilà embarqué ? C'est quoi cette envie bouillante qui me ferai presque trembler ?

On s'embrasse trop sauvagement, on en a envie un peu trop violemment ? Où alors juste moi ?! Sérieusement en temps normal je m'en serais interroger, mais là vu son comportement y'a pas à dire Bélial est grillé autant que moi. Corps rapprocher, mon sang qui semble un peu trop s'accélérer, envie d'adrénaline, envie de pousser cette envie. Envie de.. je déraille p*tain mais ais-je conscience de qui il est ? Je suis entrain d'embrasser monsieur balais dans le c*l quand il s'agit de s'éclater.Sauf que le son c*l... non je m'égare. Et nous, nous on s'égare, main sur sa hanche, corps qui se touchent, se frôlent... Il s'éloigne et reprenant mon souffle, je le sens juste me frôler, je me mors la lèvre cherchant à l'embrasser il s'éloigne pour simplement refermer ses dents sur ma lèvre. Mais serait-il entrain de me titiller ? Pire de me provoquer ? On recommence à s'embrasser, trop harde-ment, baisers trop brulants. Puis il s'éloigne, arrête tout. Incompréhension, attends c'est quoi ton délire ? Mais dis pas que Nerval te fait plus bander que ça, je te croirais pas. Je le regarde lui paupière fermé, lèvre rougit et sa langue qui y passe. Bélial p*tain mais t'es presque beau je dirais. Presque... voir entièrement, totalement, diablemement sexy.
Il bouge légèrement et sa main frôlant ma hanche, c'est le contact de sa peau contre la mienne, sa main sur l'endroit où mon jeans trop bas et mon boxer bien trop taille basse, mon tee-shirt qui a du mal se remettre... et sa peau, et sa main. Je bug un instant, sensation électrique. Ça m'en coupe le souffle. Et cette sensation je la connais que trop bien, cette adrénaline cette pulsation... Bélial lui semble s'être figé, moi ma main sur sa hanche bouge légèrement, glissant juste sous son polo bien bon chic bon genre, sans pour autant remonter. Arrêt d'une seconde, retour en arrière ? où en avant ? je me rapproche de ses lèvres, le frôlant un instant. On fait quoi ? On s'touche ou... Ok là je fais bien de seulement le penser. Bélial m'enverrais bouler. Non c'est juste... y'a des années ouai sur lui plus d'une nuit j'ai fantasmer, sauf qu'entre fantasme et réalité y'a une barrière à trouver sauf que là, ça semble un peu se flouter...

Et après ? Je pourrais retourner la situation, profiter de son excitation pour le chauffer un peu plus, faire monter l'adrénaline comme on n'en ressort abimé. Abimé par un désir que malheureusement je ne peux nier partager. Je ne donc pas profiter, je ne peux qu'avec lui subir les dommages de ma pression sanguine trop exacerbée. Il effleure mes lèvres révélant un facette sensuel, diablement sexy de sa personne que je n'aurai pas autant soupçonnée. Et sa main contre ma hanche qui passe son ma peau, l'épiderme électrifier. Les flammes du désir me lèchent les pieds. Et ça remonte le long de mes jambes, ça me prend par les hanches, me brule les entrailles avant d'exploser dans ma gorge. Alors merde mais sa bouche qui frôle juste la mienne c'est pas possible. Je me décide à bouger, j'attrape sa nuque pour l'obliger à m'embrasser. Pour l'obliger à se la jouer coller serré. Et puis finalement oui j'inverse notre position. Je viens le plaquer contre ces foutus rayonnages trop isolés pour que je puisse me raisonner. Quand la conscience fond pour une caresse dure de s'en tenir à la moralité. Il me fait... Merde non je n'aime pas ce genre de vulgarité. C'est ma seconde main qui ajoute le toucher à notre échange bien enflammé. Son épiderme qui frissonne sous mes doigts et la sang qui bas beaucoup à mes oreilles. Non d'un chien qu'est c'que c'est, qu'est ce qu'il a fait pour déclencher en moi une telle fièvre ? Que quelqu'un nous déranger. Et surtout pas.

Provocation ou sensualité ? J'dirais bien les deux mélangés, de toute manière on me l'a trop souvent rappeler j'ai beau être un immature d'idiot qui ne cesse d'à droite à gauche voler, la sensualité désolé j'arrive pas à m'en débarrasser. On se teste, moi j'attends, un geste une réponse même si son corps en traduit déjà un peu trop idem au mien. Une seconde, et une deuxième souffles emmêlés, merde si il savait que je devrais être en cours de français... Mais là rien ne vaut se genre de cours particulier, je risque dans cette matière de passer largement le premier à vouloir étudier.
D'un seul coup s'en vraiment que je m'y attend c'est sa main qui m'attrape à la nuque pour plaque nos lèvres l'une contre l'autre. Passion hardantes, damn mais c'est qu'il semblerait pas tant réservé l'étudiant renfermé. Corps l'un contre l'autre, je le sens bouger et dans l'ordre de chose, la position est inversée. Mon dos rencontre les étagères de livres, j'avais bien dis que les livres j'ai tendance à me les mettre à dos, on ne me croit jamais ! Enfin là l'idée n'est pas là, sa peau, son corps, et son autre main contre moi. P*tin, bordel, zut j'en perds mes pensées. Ma main toujours sur sa hanche, l'autre n'ayant plus d'étagère pour s'y appuyer elle rejoint le corps de Bélial, mes doigts glissant sous son pull. Dérivant dans son dos, glissant sur sa peau, encore plus proche l'un de l'autre, c'est possible ? Faut croire que lui, je perds mon souffle, sens en alertes. Je m'écarte un instant mes doigt agrippant le bas de son pull je le fais remonter sans hésitation. Ici on est bien assez isolé, et puis c'est toi qui l'a dit tu as déjà testé. Sourire envieux, je me mors la lèvre lui faisant passer son pull par dessus sa tête. Retour en arrière de quatre ans, assis sur ma chaise au fond e la salle me balançant pendant qu'il prend des note,s non jamais, jamais je n'aurais imaginer cette scène réelle.

Sans vraiment comprendre pourquoi, et pourtant dieu sais que depuis quelques minutes j'essai de me concentrer pour caler quelque chose à tout ça. Et bien je me retrouve tout de même torse nue l'observant sans savoir quoi en penser. Mes lèvres délaissés viennent bien naturellement trouvé son cou pour s'occuper. Multitudes de baisers ainsi apposées, légère morsure. Et par son goût, sucré, plaisant sur mes papilles excitées je ne peux me retenir d'apposer une marque. Me rendant compte du suçon après l'avoir fait. Mince. Ce n'était pas franchement approprié. Ou si ? En fait j'en sais rien. On ferait mieux de se lâcher là non ? Je le laisse aller boire son verre tranquillement et moi je retourne réviser. Je pourrais le planter ici, passablement intéressé pour aller plus loin. Lui poser comme il sait si bien le faire un tout jolie lapin. Je pourrais oui arrêter au lieu de frôler ses lèvres, de suçoter son lobe d'oreille pour mieux lui donner envie de... De moi ? Parce que c'est ça que je cherche non, avoir enfin toute son attention. Qu'il soit totalement pendu à mes lèvres. Que je ne l'ennui pas. Au contraire oui qu'il en demande plus, qu'il veuille encore rester là avec moi. Et si son portable sonne il ne décrochera pas. Parce que ma langue qui glisse sur sa clavicule, mes mains qui caresse indécemment son torse. Parce que c'est moi qu'il veux embrasser, maintenant. Tout son être qui réclame ce que je me dérobe à lui laisser, ce que je lui fait miroiter pour mieux me défiler. Et finalement un seconde un baiser endiablé échangé auquel je met fin aussitôt après. “ Tu ne voulais pas aller boire un verre ? ” Je ne peux pas m'en empêcher. Je le dévore du regard, ma lèvre inférieur coincée entre mes canines affamées.

En peu de temps le voila torse nu, moi son pull dans une main je le garde dedans amusé, mes doigts glissant sur la peau nue de son dos, douce virtuosité. Ses lèvres dans mon coup je lève la tête, je sens ma casquette partir en arrière, tant pis, adieu casquette violette pour quelque temps. Je le sens s'attarder sur mon cou et profitant légèrement c'est alors que mon cerveau réagit un peu, tout ses baisers, y'a autre chose qu'il est entrain d’apposer. J'ouvre la bouche un " hé ne me..." sort légèrement mais déjà ses lèvres s'écartent et vu son regard sur mon cou c'est bon j'ai compris que j'suis baisé. Je déteste les suçons, j'ai l'impression d’appartenir à quelqu'un tout le long et ça me fait flipper, nan sérieusement limite ça en viendrait à m'énerver, pourtant tout le monde doit savoir que pour m'énerver il en faut. Je lui lance un regard peu amen sauf que lui il semble déjà retourner à m'embrasser, ses bouche, sa langue près de mon oreille, je serre le poing, sur son pull, tiens j'avais oublié que je l'avais dans une main. Ma main libre glisse dans ses cheveux avant de refaire sens inverse glissant, retraçant sa colonne vertébrale lentement. Alors là niveau anatomie j'ai aucun cours à rattraper. Arrivant à son jeans, il a bien trop bien ajusté, p*tain aucun boxer qui dépasse rien du tout, ce mec c'est la perfection stylistique assurée ou quoi ? Mes doigts s'accroche au bord avec provocation. Mais un éloignement de ses lèvres de mon cou, on reprend nos baisers, sa langues jouant avec la mienne, mes doigts glissent dans son jean, en toute innocence pas besoin de le préciser. Il s'éloigne d'un coup. Quoi ? Tu ne voulais pas aller boire un verre ? WTF ? Hein ? Il est sérieux là ? Je bug un moment, non je voulais en finir avec les bouquins, mais son alternative est franchement plus alléchante que boire une bière, surtout que boire ce soir j'y aurais le droit comme toujours. Quoi que si ma mère voit son suçon... non je vous jure sortir tout le temps mon père arrive à la laisser accepter, mais me savoir batifoler avec personne de stable pour elle je suis trop faible pour ça. Haha. Passons donc. Je retrouve mes esprits. tu viens de me proposer une bien meilleure idée... Sourire de gamin comme je sais si bien le faire, l'index de ma main tenant son pull descend en pur provocation doucement sur son torse. Tandis que je le vois se mordre la lèvre, me mordillant à son image moi même la lèvre une idée me viens en tête. Me recollant à lui j'arrive à son oreilles, mes lèvres retraçant la force avec ma langue qui s'y mêle je finis par m'arrêter près de celle-ci. Tiens pour une fois... on fais un cours à ma façon... et après je te jure de passer une heure tranquille a écouter toute la prose de Nerval que tu veux.Voix murmurée, mon index arrive à sa ceinture.

Je me rend compte qu'il embrasse vraiment bien. Que ce petit con inconscient, inconstant réussi à avoir en lui quelque chose de terriblement... tentant ? En tout cas il sait rouler des galoche ça c'est sûr. On dira qu'il a sûrement pas mal de pratique. Et bien moi aussi j'ai de la pratique bellâtre déjanté. C'est bien pour ça que je l'embrasser, que je veux lier nos lèvres et nos langues pour mieux se sentir enflammés. Je ressens avec une exactitude tout se qui effleure ma peau. Le tissue de mon jean qui frotte contre mes genoux, la soie de ma boxer dior qui caresse mon aine. Et alors je frissonne. Je suis secoué par une chair de poule violente et imprévu alors que ses doigts viennent dessiner dans mon dos. “ tu viens de me proposer une bien meilleure idée... ” J'ouvre et précise mon regard sur lui, sortant des brumes du désir pour trouver celle du doute. De la méfiance aussi quand je vois son sourire élargie et que ce geste, celui de faire descendre son index le long de mon torse me fait fantasmer. Comment un geste si simple, si pauvre peut-être offrir un tel éventail de sensation ? Je fronce les sourcils attendant la suite. Parce que de toute évidence il va y avoir une suite à sa phrase. Il va m'exposer son idée. Je t'écoute Pierre-François. Enfin je t'écoute autant que tes lèvres qui bouge sous mon nez me donne surtout envie de te les embrasser. Les dévorer, les lécher, les mordre et les sucer, les prendre pour un bonbon, surtout sa langue. Et puis sa bouche tout entière, ce geste ancestrale qui n'arrête pas de faire envie. On s'embrasse encore dis ? “ Tiens pour une fois... on fais un cours à ma façon... et après je te jure de passer une heure tranquille a écouter toute la prose de Nerval que tu veux. ” Ah, ton idée me plait. Je m'en méfie un peu, mais si je peux te faire cour après sûr ce que je veux. “ Je ne dit pas que ce sera forcément sur Nerval... Va y joue les professeur. ” Une main qui traine sur son torse alors que mes mots tremblotent un peu. Son doigt au niveau de ma ceinture n'est pas pratique pour rester sérieux.

Bélial est paradoxal, Bélial vit dans un temps ancestral, Bélial est casse cou*lle, il fait suer, il cherche jamais les embrouilles, et surtout Bélial se permet de juger. Mais p*tain ce qu'il embrasse bien, qu'il sait se faire désirer, et Bélial offre aussi de super découverte. Parce que monsieur version coincé du c*l semble finalement apprécié le dernier mot de mon appellation. Sans mauvais jeu de mot, je parle du sexe en général. J'avais déjà eus vent de la rumeur, Bélial et son regard mystérieux, Bélial et son air belliqueux, et sa manière de se comporter, sa manière de coucher et non pas de baiser. Ah ça c'est sur que niveau concurrence il en a emmerdé plus d'un... Enfin là pour le moment le Roméo des temps moderne, c'est moi qui l'ai contre mon corps, et qui profite entièrement du moment.
La tête penché sur le côté j'attends une réponse à ma question posée. sourire pervers et envieux, limite à trépigner d'impatience. Son sourire amusé, et de suite j'ai une réponse assurée. Je ne dis pas que ce sera forcément sur Nerval... Vas y joues les professeurs. Je vois ses mots difficilement sortir de ses lèvres, sa main sur me torse oui je le sens passer, mais serait-ce mes caresse qui vous font perdre ainsi le fil mr. Truelove ? Sourire indécent, mon index et mon majeur défont lentement sa ceinture mes yeux un moment baissé sur ma main finissent par remonter au siens, jeux de provocation, lenteur qui force à plus de passion. Je le fais reculer, son dos venant rencontrer l'étagère d'en face, comme si c'était le signal de départ, je fond de nouveau sur ses lèvres, lâchant son pull au sol, ma main finit par défaire son pantalon si bien coupé. Non parce que là que ce soit n'importe quel fringue de luxe, je m'en fou c'est d'une inutilité. Mes doigts glisse sur son boxer avec perversion tandis que nos langues se retrouvent avec délectation.

Son air pervert me donnerai doucement envie de ricaner. Réputation de dragueur, réputation de joli coeur qui baisse les culottes avec son air enjôleur. Je peux comprendre qu'après l'avoir embrassé on ne puisse nier qu'il fait envie. Mais au premier abords moi les adolescent attardés avec leurs casquettes et leurs sweats trop colorés... Pourtant là j'avoue il sait parfaitement se faire désirable, me faire bouillonner. Il sourit un peu plus à ma réponse. Je me demande avec quoi je vais pouvoir l'assommer, est c'que je joue à lui faire réviser le pire de la littérature ou bien un peu de physique embrouillée ? Il me plaque contre un mur en revenant m'embrasser. Putain... Je me cambre à le sentant plus audacieux encore dans ses caresses, manquant d'air je rompt le baiser pour réussir à respirer. J'ai besoin de retrouver mon souffle, j'ai tellement tellement chaud. Je le regarde et revient dans son cou pour m'amuser, reprendre un peu le contrôle de mes sens trop échauffé. Je le provoque un peu, je veux rentrer dans son jeu. “ Alors ce cour proff, vous pouvez m'expliquer je ne cerne pas bien le sujet... ” Et après un sourire plutôt vicieux je lui retire d'un geste sûr et implacable son tee-shirt d'un goût douteux. Son jean très mal ajusté qui laisse voir un boxer un peu trop grand lui aussi. Me passant la langue sur les lèvres je viens très innocemment passer mes mains dans ce jean qu'il aurait mieux fait d'acheter à sa taille. Jolie derrière je doit avouer, d'ailleurs je laisse mes doits courir le long de sa chute de rein. Puis il retombe sur ses fesse avec un peu plus d'insistance, agrippant son boxer pour le descendre quelque peu. “ On arrive plus à parler ? ”

Moi le rôle du prof ça m'a toujours excité, non faut l'avouer pour une fois que c 'est moi qui peut diriger. Sérieusement je serais beaucoup moins sévère que tout ceux que j'ai eus moins oui j'serais beaucoup plus clément. Je joue avec son pantalon, et mes doigts descend sur son boxer, vachement doux le boxer. Ok je me tais. Ses lèvres dans mon cou je déraille légèrement. Alors ce cour proff, vous pouvez m'expliquer je ne cerne pas bien le sujet... Il s'éloigne et son sourire vicieux me fait encore plus envie. Je me mors la lèvre, tandis qu'il tire sur mon tee-shirt et que je le laisse faire, en même temps il me laisse pas le choix. D'un coup de main j'ôte mon casque accroché à mon cou et il chute retenue juste par le cordon accroché à mon Iphone dans ma poche, et à ce moment là j'en ai que faire de cela. De mon Iphone, du reste du monde, la on me propose une activité loin d'être immonde. C'est sur que comparé à lui mon jeans et ma genre à s'arrêter bien comme il faut, certes moulant limite slim, il descend néanmoins carrément jusqu'à mes fesses sans que j'en sois gêné. Désolé moi ça fait longtemps que les jeans signé je les ai rangé.
Sa main dans mon jean me fait légèrement dérailler, revenant dans le bas de mon dos je me mors la lèvre, ma main dans son dos venant à descendre lentement et juste légèrement son jeans, franchement très légèrement juste sous ses fesses je vois ba ce qu'il y a d'indécent. Sa main redescendant plus je me mors la lèvre... On arrive plus à parler ? Je sens mon boxer descendre légèrement et sa phrase me fait rire. Dans ce genre de cours... y'a besoin d'aucun mot justement... je dépose une ribambelle de baiser sur l'arrête de sa mâchoire revenant à son oreille. Sauf pour gémir mon prénom. Provocation, je ne suis pas narcissique, mais dans ce genre de chose j'avoue que c'est le seul mot que je peux encore envisager, où alors " encore", " vas-y" enfin pas besoin d'un dictionnaire de mot. Descendant dans son cou je ne m'y arrête pas continuant ma descente le long de son torse, déposant des baisers, traçant un chemin sensuel avec ma langue mon regard planté sur lui avec amusement, descendant jusqu'à son ventre en arrivant à la limite de son boxer, je m'amuse avec l'élastique.

Ce n'était pas vraiment prévu au programme, me taper mon élève. Je n'imaginai pas du tout me retrouver dans une tel situation avec lui. Je nous revois entrain de rire d'un trop plein d'émoglobine dans un film bien stupide après qu'il est râler pendant une heure qu'on arrête de réviser le ds d'histoire. Pourquoi pas entrain de manger du pop-corn dans un cinéma vide, déserté. Je me souviens d'ailleurs plus précisement de ce qu'il pouvait porter ce jour que de ce qui passait sur l'écran. Mais une étape était balisé, une limite été à ne pas dépasser. Trop jeune sûrement. J'ai eu ma première expérience homosexuel il y a un peu moins d'un ans, je ne suis pas une flèche dans ce domaine. Je sais me débrouiller, et puis un flirte avec un fille ou un mec c'est du pareille au même. Les gens fonctionne de la même manière quand on parle le langage du corps. La communication par les gestes et universel. Seulement j'avoue qu'avoir aussi chaud, me sentir comme pris de fièvre c'est réellement déstabilisant. La moindre de ses caresses, le plus petit effleurement m'apparait comme une indécence commise à mon corps trop sensible, trop exposé. Je ne veux pas perdre le contrôle et pourtant, l'ivresse qu'il me fait vivre ici est délicieuse. J'aime ça. J'aime ça comme je ne devrait pas. Il sourit en réponse au mien semblant troublé par mon toucher plus osé. “ Dans ce genre de cours... y'a besoin d'aucun mot justement... Sauf pour gémir mon prénom. ” Je referme les yeux en profitant de ses baisers son mon visage. Du feu que ses doigts déclenche à leurs passages. Tu sais que le tient n'est pas très sensuel à gémir ? Tu as conscience que Pierre-François c'est pas le mus de l'érotisme ? Je rigole en seconde avant de l'obliger à venir m'embrasser, à se relever. Sa bouche était descendu bien trop bas pour ma raison. Je perd le file, je perd le sens au grès des miens tellement malmené. Savoure le plaisir de l'anticipitation après un baiser à en perdre le souffle. La respiation bouillante qui descend dans son cou pour revenir à son oreille. “ J'ai pas bien compris... Montre moi ? ”

Son ventre se contracte et je l'entend rire. De quoi ? bonne question mais je n'y fais guère attention plus d'une seconde. Mon attention portée bien au delà de ses lèvres pour le moment j'suis plus près d'autre chose, mes mains glisse sur ses cuisses et d'un simple mouvement je tire son pantalon vers le bas, continuant à jouer avec la sensualité, je le sens me relever et je le laisse faire avec bonne volonté. Je peut-être vachement sympa quand je le veux, repartageant un autre de ses baisers enflammés, mon coeur semble pas vouloir cesser de s'accélérer, vous croyez qu'à un moment il pourrait décoller ? Non parce que je trouve qu'il va à une allure vraiment très rapide. dans un esprit morbide j'imagine les bip bip d'un moniteur dans un hôpital. J'ai pas bien compris... Montres moi ? Sa voix provocante, je me mors la lèvre bouffé de chaleur un peu trop hardantes.J'en perdrais presque la raison, diable que je ne pensais pas finir l'après-midi ainsi, je pensais déjà ne pas le croiser, mais si en plus j'avais imaginé cela... Non j'en aurais au pire fantasmer, et encore, mais de là à imaginer que cela se concrétise c'était hors de pensée. Comment gémir ? Non... je vais t'apprendre à faire... Je me mors la lèvre avec conviction, mes doigts passant sans hésitation la frontière de son boxer, venant la caresser avec une provocation non dissimulés, mon annulaire chopant le bords du tissu je le descend petit à petit sans cesser de le toucher, m'amusant de ce putain de moment d'intimité. J'suis même sur de pouvoir te faire planer.. aucune prétention, par contre sérieusement je veux bien l'y aider à attendre l'orgasme sérieusement je ne me vois pas dire nan. Sourire de taré, ma main libre joue avec ses cheveux, tandis que je l'embrasse avec envie.