RILEY JUDE SMITH

prénoms & nom → Riley Jude Smith.
date de naissance & âge → 12 juin 1987, j'ai donc 24 ans.
famille & origine → On dit souvent que la famille c’est ce qu’il y a de plus sacré... Je n’ai jamais connu ma mère car elle s’est sacrifiée pour me donner la vie et mon père ne m’a jamais pardonné d’avoir pris sa place. Alors question famille je n’ai jamais vraiment été très gâtée. Ma seule famille se résume aujourd’hui à Jules, mon petit garçon, il est mes yeux, mon âme, il est tout pour moi et je ne sais pas ce que je ferai sans lui. Je vous déconseille d’oser vous en prendre à lui sans quoi vous vous prendriez les foudres d’une maman en colère et ce n’est pas ce qu’il y a de mieux à voir...
étude & job → Voulant suivre les traces de ma mère, j’ai toujours voulu être mannequin et c’est d’ailleurs dans cette branche que j’ai poursuivie mes études, seulement avec l’arrivé de mon bébé j’ai été contrainte d’arrêter. Même si ça a toujours été mon rêve, je ne regrette en rien mon choix et aujourd’hui afin de subvenir à nos besoins je travaille en tant que serveuse au Burlesque Lounge.
groupe → Out Of It.
caractère → Vous décrire mon caractère ? Chose plutôt difficile, mais je vais tenter de faire un effort (aa). Je suis quelqu’un de plutôt extravertie, je n’ai pas peur du ridicule et on peut même dire que j’aime ça. Faire l’idiote, amuser la galerie et faire des conneries sont mon passe-temps préféré. Je ne suis pas du genre à m’attarder sur ce que les gens pensent de moi, j’avance sans me retourner. J’adore faire l’imbécile et ce depuis toujours. Certaines personnes auraient crue que je m’assagirait avec l’âge, mais rien y fait, dès que j’en ai l’occasion il faut que j’amuse la galerie, que ce soit en faisant l’idiote ou en racontant des blagues pas drôle qui ne font rire personne mis à part les personnes trop polies pour ne pas rire. Puis il faut dire que j’ai une certaine confiance en moi aussi. La vie n’a pas toujours été facile pour moi et je pense que si je n’avais pas cette confiance en moi je ne serai jamais arrivé là où j’en suis aujourd’hui. Certaines personnes diront que je suis égocentrique et c’est peut-être vrai. Oui je m’aime... C’est idiot à dire mais c’est comme ça, mon père n’a jamais su m’apporter l’amour dont j’avais besoin alors j’ai appris à m’aimer seule. Je n’ai pas toujours été comme ça, c’est avec le temps que je me suis forgée cette sorte de petite carapace. On peut aussi dire que je suis impatiente ! Il paraît que je tiens ça de ma mère... J’ai horreur d’attendre et pour n’importe quoi, que ce soit dans une file d’attente ou lorsqu’on essaie de me faire une surprise. J’ai horreur des surprises, il faut toujours que je sache ! Sinon qu’ajouter d’autre ? Peut-être vous préciser que je suis quelqu’un d’entreprenante et plutôt déterminée ? Je sais ce que je veux et en général je suis prête à tout pour l’avoir, même à sortir les griffes. Je suis aussi assez franche, je n’ai pas peur de dire ce que je pense et en général je ne mâche pas mes mots. Une dernière petite chose que les personnes de mon entourage ajouteront c’est que je suis extrêmement protectrice, surtout envers Jules. Il est tout ce que j’ai et il est hors de question que quelqu’un lui fasse du mal ou ose poser un regard de travers sur lui !
relations → J’ai toujours été le genre de filles à avoir plein d’amis. Enfin l’amitié est un terme bien précis, mais j’ai toujours été apprécié, malgré ma tendance à dire tout ce que j’ai en tête. C’est peut-être ça d’ailleurs qui fait que l’on m’apprécie... Ou pas, je ne sais pas en fait. Au lycée, je faisais partie de l’élite, j’étais parmi les filles les plus populaires et il me suffisait de choisir un garçon parmi la palette de beaux mâles qui se pressaient pour sortir avec moi, mais je n’en ai jamais abusé pour autant, à cette époque là j’avais jeté mon dévolu sur un jeune homme en particulier, William. Toute la petite bande était ce que j’avais de plus cher à l’époque. Aujourd’hui ils doivent m’en vouloir et je ne peux que les comprendre, sauf qu’ils sont toujours aussi important à mes yeux. Après mon déménagement, je n’ai jamais eu beaucoup de mal à me faire de nouveaux ʺamisʺ et j’ai même enchaîné conquêtes sur conquêtes ne pouvant ouvrir mon cœur à un autre homme.

« don't tell me love is something you won't try again. »

Depuis quand êtes vous à BH et pourquoi y êtes vous ? → J’ai toujours vécu à Berverly Hills, c’est ici que je suis né et que j’ai grandit. J’ai quitté la ville ces cinq dernières années pour aller vivre à Miami, sous les ordres du paternel. Mais j’ai décidé de retrouver tout ce que j’ai laissé, Will qui doit certainement m’en vouloir à mourir et qui ne souhaite pas me revoir mais j’ai envie de prendre le risque et commencer une nouvelle vie dans cette ville qui n’a jamais quitter mon cœur.
Quel est votre rêve le plus fou ? → Mon plus grand rêve a toujours été de devenir mannequin, mais les choses ont changé. Aujourd’hui ce que je désire le plus au monde c’est de voir mon fils s’amuser avec son père pendant que je les surveille d’un œil protecteur. Une vie de famille, oui c’est ça mon rêve, mais j’ai bien conscience que je ne suis pas prête de le toucher du bout de doigts. Qu’importe, je ne vais pas me laisser abattre...
Quel est votre plus grande peur ? → Il y a cinq ans je vous aurais dit que ma plus grande peur était de perdre ma vie à Beverly Hills... C’est fait. Aujourd’hui ma vie ne tourne plus qu’autour de cette petite tête d’ange aux yeux bleu. Je pense que je ne pourrais pas survivre s’il devait arriver quoi que ce soit à Jules.
Quel est votre moyen de communication préféré ? → J’ai toujours dit que le face à face restera toujours le meilleur moyen de communication, maintenant c’est vrai que je passe pas mal de temps sur mon téléphone portable. Toutes les deux minutes j’y jette un œil pour vérifier qu’il n’y a pas un problème avec Jules. Oui encore et toujours Jules, mais que voulez-vous ? Sinon, je ne suis pas du genre à faire étalage de ma vie sur les réseaux sociaux. J’y jette régulièrement un œil, mais personnellement je n’y met pas grand-chose.

« That's why you're so good for everybody. »

« Can we work it out? Can we be a family? I promise I'll be better, Daddy please stop yelling »

Je suis née en juin, un douze juin pour être plus précise, il y a vingt-quatre ans de cela. Le jour de ma naissance était censé être l’un des plus beaux jours de la vie de mes parents, mais le sort en a décidé autrement. Durant l’accouchement il y a eu quelques complications, ma mère a perdue beaucoup de sang, trop de sang... Elle est décédée en me mettant au monde et je crois que mon père ne m’a jamais pardonné d’avoir pris la vie de celle qu’il a aimé. Au début tout se passait bien, enfin plutôt bien. Il tentait de s’occuper de moi aussi bien qu’il le pouvait mais au fil des années, il a commencé à sombrer dans l’alcool et jamais il ne s’est relevé. Etant petite, je ne comprenais pas vraiment tout ce qu’il se passait et quand j’ai été en âge à comprendre, j’ai vite abandonné, apprenant petit à petit à me débrouiller seule. J’ai grandit trop vite, sans avoir réellement d’enfance. C’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui je suis toujours une grande gamine dans l’âme... Etant petite, j’ai toujours tout fait pour qu’il soit fière de moi, j’apportais toujours d’excellente note à la maison, ma chambre était toujours parfaitement rangée et j’essayais de faire tout mon possible pour que la maison soit bien rangé, mais jamais rien n’y a fait, mon père passait son temps dans le canapé, à boire des litres et des litres d’alcool. Seul. Les quelques paroles qui sortaient de sa bouche étaient « Apporte-moi à manger ! » ou d’autre chose dans ce style là. J’ai grandit seule, je me suis forgée mon petit caractère et je n’avais pas vraiment d’amis à l’école... Je ne pouvais pas les inviter chez moi, alors j’étais un peu exclue. Mes institutrices avaient essayé de me venir en aide, mais d’un certain coté je n’étais pas l’une des plus malheureuse, je me débrouillais bien, je n’étais pas battue et je ne voulais pas de leur aide, je me débrouillais bien seule. Et j’avais secrètement l’espoir qu’il finirait par être fière de moi en voyant la demoiselle que je devenais, fière de voir que sa fille voulait suivre les traces de sa mère en voulant devenir mannequin, mais rien n’y fit. J’ai finit par abandonner, épuisée de vouloir être parfaite pour quelqu’un qui n’en vaut pas la peine.

« It can be possible that rain can fall, Only when it's over our heads. The sun is shining everyday, but it's far away »

J’ai grandit, laissant derrière moi mon père qui ne cessait d’hurler pour un oui ou pour un non. C’est mon entrée au lycée qui fit basculer ma vie. Je n’avais jamais été une fille entourée d’amis, étant petite, j’avais toujours admirée ces filles à qui tout réussis, ces filles qui attirent le regard et avec qui tout le monde a envie d’être. Jamais je n’aurai cru en faire partie, et pourtant... Je me suis retrouvée dans la classe d’Amber Monroe, l’une de ces filles qui faisait partie de l’élite. Ayant des caractères très similaires nous sommes très vite devenues amie et la belle m’a fait entrer dans son petit cercle VIP. Elle a été en quelques sorte ma bonne fée, grâce à elle je faisais partie de ces filles craintes et respectées. Un petit ami ? Les garçons se poussaient pour sortir avec moi, mais je n’avais d’yeux que pour un. William, le meilleur ami d’Amber. C’est elle qui me la présenté et j’ai tout de suite su. J’ai tout de suite su que c’était lui ou personne d’autre. J’avais seize ans, lui dix-sept. Je n’étais jamais tombé amoureuse avant, je ne savais pas ce que c’était, mais dès que je le voyais j’avais chaud, j’avais froid, j’en avais des frissons qui me parcouraient tout le corps. Je savais que c’était lui, je n’avais pas besoin de m’expliquer. On ne se voyait que pendant les pauses au départ puis notre relation prit de l’ampleur, mon père était contre, mais je n’en avais que faire. Il n’avait pas le droit de m’interdire quoi que ce soit, il n’avait pas le droit de gâcher un peu plus ma vie, j’étais amoureuse et notre relation était tellement intense qu’il ne pouvait s’opposer à cela. Enfin c'est ce que je pensais...
C’était le jour de mes dix-neuf ans. Pour l’occasion William s’était jeté à l’eau et m’avait demandé ma main, j’en étais folle de joie. Mon père moins, beaucoup moins même ! Il vira immédiatement Will de la maison et me gifla. Une gifle monumentale, jamais auparavant il n’avait levé la main sur moi. Je ne lui aie jamais pardonné et je lui pardonnerais encore moins ce qu’il a fait ce soir là. Il a fait nos bagages à tous les deux et m’a emmener à l’autre bout des Etats-Unis, direction Miami pour aller vivre chez mes grands-parents. Il était prêt à tout pour que je ne revois plus celui qui faisait battre mon cœur et qui me rendait heureuse, prêt à tout pour que je l’oubli, mais c’était impossible. Impossible d’oublier son visage, ses traits si doux. D’autant plus que je portais son enfant. Celui qui me servait de géniteur entra alors dans une rage folle, menaçant d’aller tuer William s’il apprenait que j’étais entrée en contact avec lui de n’importe quelle manière. Et il en était capable ! C’est pourquoi j’ai abandonné l’idée de le contacter, je me suis résignée à me plier à ce qu’il voulait, il était hors de question qu’il arrive quoi que ce soit au beau brun. J’ai malgré tout pris le risque de lui envoyer en secret une photo de Jules. Une simple photo avec son nom au dos, aucune adresse, aucun moyen de me contacter. J’avais entrepris des études afin de devenir mannequin, mais l’arrivé de mon bébé me força à arrêter. Un mal pour un bien, je n’avais pas le choix, mon père ne voulait rien avoir à faire avec son petit-fils et bien que ma grand-mère paternel soit de mon coté, je ne voulais pas l’abandonner. J’enchainais les petits boulots afin de mettre un peu d’argent de coté. J’avoues que cette période de ma vie n’a pas été la meilleure, j’ai enchainé les petits boulots mais aussi les conquêtes d’une nuit dans l’espoir de pouvoir oublier cette vie qui me manquait tant à Beverly Hills, mais rien n’y fit. J’ai passé cinq ans à Miami, cinq années où ma vie était en suspend, puis un jour ce fut le trop plein. J’avais besoin de retrouver les personnes qui comptaient à mes yeux, les personnes qui hantaient mes rêves depuis mon départ. Ma grand-mère m’aida dans la plus grande discrétion, contactant même l’une de ses amies vivant à BH, demandant à celle-ci si elle voulait bien nous héberger un petit temps. Célia, une jeune femme adorable qui accepta sans hésitation.

« It can be possible that rain can fall, Only when it's over our heads. The sun is shining everyday, but it's far away »

Je viens de retrouver ma ville. J’ai enfin posé mes valises à Beverly Hills, je suis à nouveau chez moi. Célia nous a accueillit à bras ouverts et Jules l’adore déjà. Il faut dire qu’ils passent beaucoup de temps ensemble puisque je me suis trouvé un petit boulot au Burlesque Lounge. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus valorisant, mais ça rapporte. Je n’ai pas encore eu le courage d’aller voir William ou même Amber, je sais qu’ils doivent m’en vouloir à mort. Je sais que je ne pourrais pas repousser éternellement le moment fatidique, surtout que je suis revenue pour eux, sans oublier Jules qui n’arrête pas de me parler de son papa. Ca ne va pas être facile, mais je suis déterminée à retrouvé ma vie d’avant, alors j’y arriverais !