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 WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination

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MessageSujet: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyLun 22 Aoû - 8:16


“ We were living for the love we had and living not for reality „

Une semaine. Déjà une semaine que j’ai posé mes valises à Beverly Hills. Une semaine que j’avais quitté mon calvaire et mon semblant de vie à Miami pour retrouver celui qui hantait mon cœur et mes pensées depuis plus de cinq ans maintenant. Une semaine que je repoussais ce moment fatidique. Je suis revenue ici pour eux, enfin surtout pour une personne en particulier. William. Son simple nom me fait frissonner de toute part. Le seul qui ait pu faire battre mon cœur et qui puisse le faire battre à jamais. Mon père était contre notre amour et j’ai essayé de me plier à ses désirs lorsqu’il m’a emmené contre mon gré à Miami. J’ai tenté de l’oublier, de le remplacer par un autre, mais aucune de mes nombreuses conquêtes avait réussis à prendre sa place dans mon cœur.
J’étais ici pour le retrouver, retrouver ma vie d’avant. Mais cette vie me faisait peur et à chaque occasion que j’avais eu d’aller frapper à sa porte, je m’étais cacher derrière des excuses toutes aussi ridicules les unes que les autres. J’avais ce nouveau boulot qui me prenait énormément de temps, puis toutes les démarches administratives à faire, sans oublier Jules, qui devait être perturbé par tous ces changements. J’essayais d’être le plus souvent à la maison pour passer du temps en sa compagnie.

Mais cet après-midi, la courte conversation que j’avais eue avec mon fils m’avait bouleversée. Il était venu me faire un câlin avant que je ne parte travailler, comme il avait l’habitude de le faire et il m’avait demandé pourquoi j’étais encore si triste et qu’il était triste aussi parce qu’il m’entendait pleurer parfois la nuit. Je n’avais pas su quoi lui répondre et j’avais du partir au travail. J’avais le cœur lourd et sourire aux clients de la soirée s’avérait être un effort surhumain. Je n’avais pas la tête au travail et d’un autre coté, comment l’avoir alors qu’une bande de pervers vous siffle sans ménagement pour que vous leur serviez un nouveau verre d’alcool entre deux dance. Le patron avait finit par me mettre au bar, ayant peur que je file le cafard à ses précieux clients. Ca n’avait pas changé grand-chose à mon moral, mais au moins j’avais moins de contact avec la clientèle.

Comme tous les soirs, il était passé minuit lorsque j’eue fini mon service. Habituellement je rentrais immédiatement à la maison, mais cette fois-ci fut différente. Je m’apprêtais à rentrer lorsque sans vraiment m’en rendre compte je me retrouvais face à la plage. Etonnement, celle-ci était complètement déserte. Pas de traces d’un quelconque étudiant ou d’une éventuelle fête. Peut-être que celle-ci avait lieu un peu plus loin qui sait ? A moins que les choses aient changé à Beverly Hills en cinq ans. Qu’importe, je n’avais pas vraiment envie de voir du monde, non j’avais envie d’être seule, seule avec mes pensées.
Je sortis de la voiture, retirai mes chaussures et me dirigeait lentement vers l’eau. J’avais passé tellement de bons moments sur cette plage, j’y avais tellement de souvenir. Mais tout s’était évaporé, comme si ces années de ma vie n’avait été qu’un simple rêve. Mes yeux se perdaient dans l’océan tandis que tous ces merveilleux moments me revenait en tête. Toutes ces fêtes entre amis et ces soirées en amoureux. Je pris une longue inspiration et essuyait une larme qui avait finie par perlée le long de ma joue.

Finalement je me ressaisie. Je ne sais pas exactement combien de temps j’étais restée ainsi à fixer l’horizon, mais il était temps pour moi de rentrer. Je me retournai alors afin de retourner à ma voiture et me stoppai net dans mon élan. « Will ? » Une hallucination ? Non, il ne pouvait pas être là, pas maintenant. Je l’avais déjà croisé une ou deux fois en rue, mais j’avais pris soin à chaque fois de ne pas me faire remarquer, ne sachant pas quoi lui dire. Là, il n’y avait pas moyen de fuir et je ne me sentais absolument pas prête pour cette rencontre.


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William J. Keynes
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MessageSujet: Re: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyLun 29 Aoû - 11:31


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What ever happened to the young man's heart. Swallowed by pain, as he slowly fell apart

Il y a des jours où vous pouvez donner toute votre énergie pour résoudre des problèmes, où vous pourriez porter le poids du monde sur vos épaules. Moi j’avais fait ça pendant cinq longues années, personne ne s’en était rendu compte, mais je l’avais fait, certes ça n’avait pas toujours était dur, bien au contraire. Des personnes étaient sorties de ma vie, d’autres étaient entrées et avaient pris une place que je n’aurai jamais imaginé quelles tiennent un jour.
Mais, il y a cinq ans, une personne plus qu’importante à mes yeux avait disparue de mon monde, sans laisser de trace, comme un rêve qui s’évanoui, des centaines de projets qui partent en fumée sans que l’on ne puisse rien y faire. C’est à ce moment là que j’avais perdu la face. Elle m’avait laissé tomber, m’avait oublié, sans un mot comme si notre histoire n’avait jamais compté à ses yeux. Neuf mois après sa disparition, alors que je venais tout juste de reprendre une vie normale, j’avais reçu, comme pour ranimer la douleur dans ma poitrine, une photo. Sans adresse, avec pour seuls mots écrit au dos « Il s’appelle Jules. » Ca ne pouvait être que mon fils, à moins qu’elle m’ait trompé alors que nous étions ensembles, puis elle s’était enfui avec son « amant ». Mais alors pourquoi m’aurait-elle envoyé cette photo ? Histoire de me blesser encore plus ? Ce n’était pas vraiment le genre de Riley.

Deux ans étaient passés. J’avais réussi à me reconstruire, à refaire ma vie sans elle, mais le trou qu’avait causé son départ ne s’était jamais refermé, il restait béant. Mais je devais être fort. Je n’étais pas comme les autres, j’étais William Keynes. Mon seul nom faisait vibrer toutes les filles de BH. Une seule m’avait tapé dans l’œil, peut-être parce qu’elle était le contraire de Riley. Brune aux yeux marrons, peste, égoïste … Mais je savais qu’avec moi elle ne penserait pas qu’à elle. Et elle sut me le prouver. Cela faisait à présent plus d’un an que nous étions « ensemble ». Ca se passait pratiquement à merveille, certes nous enchainions les disputes, je n’étais plus le garçon aimant et fidèle. Du moins j’aimais Serena, bien sur, mais cela ne m’empêchait pas, lorsque ça n’allait pas, d’aller voir ailleurs. Ce qu’elle faisait de son côté. Mais nos esprits étaient sur la même longueur d’ondes, peut-être pour cela que nous n’avions pas arrêté notre relation à la première tromperie de l’un et de l’autre. Encore une fois ça me changé totalement de la relation intense que j’avais eu avec Riley Smith.

Et voilà que tout basculé de nouveau, ma petite vie tranquille était chamboulée par le retour de Riley. La brûlure dans ma poitrine s’était ravivée, plus chaude et intense encore. Un fer chauffé à blanc me transpercé la poitrine et je ne pouvais rien y faire. A la fin ça devenait presque une douleur agréable. Mais j’avais les sentiments en pelote. Que devais-je faire ? La revoir ? Me cacher ? Fuir comme elle l’avait fait ? Et que faire par rapport à Serena qui n’était au courant de rien ? Devais-je tout lui avouer et lui infliger la même douleur que celle qui me tiraillait ? Non je n’étais pas ce genre de mec. J’allais tout simplement vivre ma vie comme tous les jours. Bien sur je raconterai tout à Serena, elle méritait de savoir.

Mais pour l’heure, j’oubliai tout. Sortant du bar où je venais de passer une soirée à boire de grands verres de vodka, j’appelai un taxi, ayant en tête de passer la nuit sur la plage. Le bruit des vagues m’apaisait et me permettait d’oublier toutes les merdes qui me tombaient sur le coin du nez en ce moment.
Le taxi m’avait amené à bon port en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Titubant à moitié je m’étais dirigeais vers la plage, quittant mes chaussures, j’adorais sentir le sable encore chaud de la journée sous mes pieds. M’arrêtant un instant, je fermais les yeux, face à la mer, respirant l’odeur de l’écume … Mais ce ne fut pas tout. Ce parfum, celui que j’avais tant humé, tant aimé, me parvint. J’ouvris les yeux d’un seul coup, croyant que ce n’était que mon imagination, je cherchais d’où émanait cet effluve qui me touchait tant. Mais rien, je ne vis rien. J’entrepris de descendre la petite dune pour m’approcher encore plus prés de l’eau.
C’est juste au moment où je m’apprêtai à dévaler la dune que je vis bouger une ombre un peu plus bas. Il ne me fallut que peu de temps pour que la réalité me frappe. Elle était là, juste à quelques pas de moi. « Will ? » Merde. Elle avait toujours cette même voix chantante. Je failli perdre l’équilibre et dévaler la pente en roulé-boulé, mais réussi à me rattraper juste à temps. Et là, que fallait-il que je fasse ? Que je parte en courant ? Que je me jette sur elle ? Que je hurle de rage et de douleur ? Que je me mette à pleurer tout en frappant ce qui me venait sous la main, comme je venais de la faire pendant quatre jours ? Non, au lieu de ça je restais tétanisé. Je remuais les lèvres inlassablement mais rien ne semblait vouloir sortir. Sauf au moment où je prononçais : « Riley … ». Moi qui voulait vivre ma vie normalement, moi qui songeait me reposer sur la plage, seul, et oublier cette histoire le temps d’une nuit … Il y a des nuits où vous renoncez à porter le poids du monde sur vos épaules.

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MessageSujet: Re: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyMer 31 Aoû - 1:35


“ We were living for the love we had and living not for reality „

J’étais là, comme une idiote, incapable de prononcer un mot. Une boule se formait dans la gorge tandis que mon cœur ratait un battement. Il était bel et bien là, juste à quelques pas de moi et cette fois-ci il était impossible de reporter la rencontre. Je me sentais tellement mal, j’avais mal au plus profond de mon être, je n’avais envie que d’une chose en cet instant précis et cette chose m’était interdite. Pourtant j’aurai tout donné pour pouvoir me jeter dans ses bras, blottir ma tête au creux de son cou, humer son parfum jusqu’à épuisement. Et à la place de ça, je restais planté là. Qu’étais-je censé dire ou faire ? M’excuser ? Vider mon sac ? Expliquer que tout ce qui était arrivé était de la faute de l’homme qui me servait de père et qu’il menaçait de le tuer s’il apprenait que j’étais en contact avec le père de mon fils ? Je me sentais tellement lâche, j’aurai du revenir plus tôt, mais je savais qu’il mettrait ses menaces à exécution, il en était capable.

« Riley ... » Il était juste là, il n’avait pas changé, il était resté tel qu’il était dans mes souvenirs et pourtant il semblait si différent. Son visage éclairé par la lune dévoilait des traits tirés et fatigué et un vague parfum d’alcool me parvenait aux narines. Non pas que je ne l’ai jamais vu saoul, non, mais le voir seul se balader sur la plage dans cet état là m’étonnait quelque peu. Nerveusement, je replaçais une mèche blonde derrière mon oreille. Si je le pouvais, je me serai réfugié dans un trou de souris, mais l’image de Jules me revint en tête. C’était aussi pour lui que j’étais de retour à Beverly Hills, pour qu’il puisse rencontrer ce père dont il a tellement entendu parler. Il fallait que je me ressaisisse et il était hors de question que je me laisse envahir par ce trop plein de sentiments. « Je... » C’était tellement difficile. Comme si un simple désolé pourrait arranger les choses et pourtant. « Pardonne-moi. » C’était sortit dans un souffle, à peine audible. Le bruit des vagues venant s’écraser contre le sable cachait ma respiration saccadée. Et cette boule qui s’était installée au creux de ma gorge, prononcer ces quelques mots m’avait valût un effort surhumain. Non pas qu’il était difficile pour moi de lui adresser la parole, mais plutôt parce qu’il m’était difficile de prononcer quelques mots sans fondre en sanglots.

Ce que je pouvais me sentir idiote. Moi qui avais l’habitude de faire l’idiote, qui avait toujours le mot pour rire, je me retrouvais là, complètement désarmée face au seul homme qui puisse compter pour moi. J’étais là pour lui, pour que nous puissions rattraper le temps perdu, mais lui avait réussit à se reconstruire, il était passé par-dessus et avait même réussit à retrouver le bonheur dans les bras d’une autre. Et quelle autre d’ailleurs... Grace à Jana, j’avais été tenue au courant de ce qu’il se passait ici, principalement concernant Will. J’étais au courant des grandes lignes, je savais qu’il était désormais avec Serena Cooper, cette petite peste nombriliste au possible. Je m’étais même demandé comment il avait pu finir avec elle et j’avais essayé d’en faire de même de mon coté, mais aucun n’avait réussit à prendre sa place. Peut-être parce qu’au fond je n’en avais pas envie et que je ne leur donnais pas vraiment la chance de prendre sa place. Et ça, est-ce que je devais lui dire ou taire tout simplement ces sentiments qui ne m’avaient jamais quitté ? « Tu m’as tellement manqué... » Ces mots n’avaient pas été plus audibles que les précédents, j’avais lâché ça comme on lâche une bombe. Dans le fond, je ne pouvais pas lui demander de tout plaqué ce qu’il avait reconstruit pour revenir vers moi. Non je ne pouvais pas, mais ce que j’en mourrais d’envie... Une petite part en moi avait espéré qu’il ne m’avait pas oublié, mais je ne pouvais pas lui en vouloir d’avoir avancé.

J’ouvrai une nouvelle fois la bouche sans qu’aucun mot ne sorte. Cinq ans, nous avions passé cinq ans sans pouvoir nous dire quoi que ce soit, et maintenant que nous sommes l’un en face de l’autre, aucun des deux n’arrivent à aligner trois mots. « Jules... » Je déglutis. « Il me parle beaucoup de toi, il rêve de rencontrer son père. » Je redoutais sa réaction, après tout Jules était la seule chose qui nous reliait encore désormais, notre seul lien et je m’y accrochais comme à une bouée. Mon fils était ma bouée, ce qui me permettait de rester à la surface, de tenter de garder la tête haute. Il est ce qu’il me reste aujourd’hui et pour rien au monde je ne voudrai le décevoir. Cette petite tête blonde avait le don de me redonner le sourire dans les pires moments, ce que j’aurai aimé qu’il soit là en ce moment pour me redonner un peu de courage...


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MessageSujet: Re: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyMer 31 Aoû - 13:27


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C'était comme se prendre une décharge de deux milles voltes dans le ventre, comme se prendre un ouragan en pleine face, se recevoir un éclair au sommet du crâne, se faire percuter par un poids lourd, se faire emporter par un tsunami, s’envoler dans le tourbillon d’une tornade, sentir son corps brûler vif, se faire découper les entrailles en étant éveillé … Je mourrai de l’intérieur, et plus précisément du petit organe dans ma poitrine qui tambourinait si fort que je vacillais une ou deux fois. Bizarrement l’alcool s’évapora de mon corps, la brume qui m’empêchait de réfléchir correctement s’écarta. Je fermais les yeux, forçant pour tenter de faire disparaitre le flou de ma vue. Je clignais plusieurs fois des yeux, n’y croyant pas. Ce n’était pas possible ! Pourtant je ne rêvais pas. Je le sus lorsque j’entendis une nouvelle fois sa voix. « Pardonne-moi. » ça n’avait été qu’un souffle, mais c’était comme si j’étais branché sur sa voix en direct, elle n’aurait pu parler que comme ça que je l’aurai parfaitement comprise. Sans me rendre compte, je fis un pas dans sa direction, puis deux, puis … je n’étais qu’à environ un mètre de son corps, de son être. Cinq ans que nous ne nous étions pas vus, et nous ne savions plus quoi faire. Nous étions des étrangers l’un pour l’autre. Cette sensation me fit réagir. Non, elle n’était pas une étrangère, elle avait été la fille qui m’avait donné les plus beaux instants de ma vie, celle avec qui j’avais partagé tant de choses, tant de souvenirs, celle que je désirais épouser, celle qui avait dit oui… La mère de mon fils. Non elle était loin d’être une inconnue pour moi, et je ne désirais pas qu’elle le soit.

Toute la haine et la rage que j’avais éprouvées à son égard venaient de voler en fumée pour un moment. Du moins elles avaient disparu jusqu’à ce que Riley ne soit plus dans mon champ de vision. Pourtant c’était elle qui m’avait délaissé. C’était elle qui était partie du jour au lendemain sans une seule explication, sans un mot d’excuse ou d’amour. Rien. Comme si je n’avais jamais rien été pour elle. Un inconnu. « Tu m’as tellement manqué... » Oh si seulement elle pouvait savoir comme elle m’avait manqué elle aussi, comme elle me manquait toujours autant, même là, face à moi. « Je… tu… c’est douloureux ! »

Serena était dans ma vie, j’avais réussir à relever la tête, certes c’était beaucoup grâce à elle. Puis un jour, je m’étais dit qu’il fallait absolument que je montre que j’étais bien plus fort que ça, que je n’étais pas un pleurnicheur, que notre séparation ne me faisait « rien ». Mais personne n’était là le soir, quand je craquais dans ma chambre, quand je me retrouvais seul. C’est dans cette même chambre que je gardais un carton emplit de nos souvenirs, à Riley et moi, bien plus nombreux les uns que les autres. Le collier de coquillage qu’elle m’avait fait, nos photos plus farfelues les unes que les autres, le tee-shirt de football américain qu’elle m’avait offert, la première chemise qu’elle m’avait éclaté lors d’une de nos soirées dans ma chambre avant de passer à l’acte, l’un de ses journaux intimes où elle ne parlait que de nous, le stylo avec lequel elle m’avait écris sa première lettre d’amour … et bien d’autres choses dont je n’arrivais pas à me séparer. Sa photo avait toujours sa place dans mon portefeuille.
J’étais amoureux, mais mon amour pour Riley n’était jamais mort. Elle avait été l’amour de ma vie. Quand elle avait disparue, c’est comme si la plus grosse partie de mon être était morte en même temps.

Le prénom de notre fils résonna, même à travers le doux son des vagues. « Il me parle beaucoup de toi, il rêve de rencontrer son père. » Mais bien sur pourquoi n’y avais-je pas pensé tout de suite. Si Riley était revenue, Jules était forcément avec elle. Mais c’était comme un rêve … « Je … Il faut absolument que je me réveille … Non il faut que j’appelle quelqu’un, je suis encore entrain de délirer. Ce n’est pas possible. Tu n’es pas réelle… Enfin, je ne peux pas y croire. Tu n’as pas pu revenir après cinq ans de disparition. » Je ne pouvais pas réaliser. Tous mes muscles me lâchèrent comme s’ils s’étaient donné le mot. Je me retrouvais soudainement assis dans le sable, la tête dans les mains. « Pourquoi es-tu revenue ? » Je savais que ma question allait lui semblait inquisitrice, comme si je ne désirais plus jamais la revoir, mais non, c’était tout le contraire, je devais savoir pourquoi exactement elle était revenue à Beverly Hills ? Etait-elle là pour me blesser encore plus, enfoncer la hache –par ce que là ce n’était plus un couteau- encore plus profond dans ma plaie béante ? Mais quelques soient ses motivations, je n’avais qu’une envie, la prendre dans mes bras, la serrer le plus fort contre mon corps, enfouir ma tête dans sa chevelure et ne plus jamais bouger…
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MessageSujet: Re: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyJeu 1 Sep - 6:01


“ We were living for the love we had and living not for reality „

Jamais je ne m’étais sentie aussi mal, j’avais attendue ce moment depuis tellement longtemps, j’en avais tellement rêvée. Et maintenant que nous y étions je n’étais capable de bouger le moindre petit doigt. J’avais mal au plus profond de mon être, et jamais rien n’avais réussis à penser mes blessures, j’avais eu beau garder la tête haute, jamais je n’avais réussis à me séparer ma bague de fiançailles. Certes je la portais à présent autour du cou, ce qui me permettait de la porter sans avoir à recevoir les foudres de mon père, mais jamais elle ne m’avait quitté. Comme la chemise avec laquelle je dormais encore maintenant, sans oublier Jules. Cette petite tête d’ange aux grands yeux bleus, ce qu’il pouvait lui ressembler.
Il s’était approché, me faisant complètement perdre pied. Je mourrais d’envie de me jeter dans ses bras, de me blottir contre son torse, sentir ses bras musclé me serrer contre lui... Pouvoir gouter à nouveau à ses lèvres. « Je… tu… c’est douloureux ! » Ces quelques mots me fendirent le cœur, je sentais les larmes me monter aux yeux, mais je ne pouvais pas. Non, je ne pouvais pas fondre en larmes, pas maintenant, pas face à lui. Je l’avais abandonné, sans laisser aucune trace et je ne pouvais me permettre de m’effondrer alors que lui faisait face. Une goute salée perça malgré tout la barrière que je m’étais imposée, mais elle n’eut pas le temps de perler le long de ma joue que je l’écartai d’un revers de la main. Il fallait que je me ressaisisse, que je prenne la parole.

Et je n’avais rien trouvé d’autre que d’aborder le sujet de notre fils. C’était le seul lien qui nous relier encore aujourd’hui. Nous devions en avoir des choses à nous raconter, mais tout avait tellement changé. « Je … Il faut absolument que je me réveille … Non il faut que j’appelle quelqu’un, je suis encore entrain de délirer. Ce n’est pas possible. Tu n’es pas réelle… Enfin, je ne peux pas y croire. Tu n’as pas pu revenir après cinq ans de disparition. » Et il s’effondra dans le sable. Je ne pu m’empêcher de faire un pas en avant, m’installant finalement à ces cotés. J’avais tellement envie de le prendre dans mes bras, mais je préférais m’installer face à l’océan, la culpabilité me rongeait de l’intérieur. « Pourquoi es-tu revenue ? » Un bref silence s’installa. Oui pourquoi étais-je revenu ? Comme si tout pouvait redevenir comme avant, comme si je pouvais reprendre ma place en un simple claquement de doigts. Il devait me détester. « Ca me semblait évident... » Mon cœur rata un battement tandis que mon regard restait figé sur l’infinité de l’océan. Je lui devais des explications, je lui devais bien ça au moins, il le méritait, mais c’était tellement difficile. Je repris malgré tout une longue inspiration. « Je voulais pas partir... Je suis rentrée un soir chez moi et il avait tout préparé » Il c’était celui qui me servait de père, mais j’étais incapable de l’appeler ainsi, j’avais toujours tout fait pour lui plaire, pour être une fille exemplaire, mais il n’avait jamais réussis à remplir son rôle de père, faisant plutôt de ma vie un véritable enfer. « Je n’ai pas eu mon mot à dire, on est partie dans la nuit pour Miami... Quand il a appris que j’étais enceinte il a vu rouge, menaçant de venir de retrouver s’il apprenait que j’étais en contact avec toi. » Un sanglot se perdit dans ma gorge, revenir sur toute cette période me tuais. « Je voulais revenir, mais j’avais tellement peur qu’il t’arrive quelque chose que je me suis pliée à ses règles... J’ai mis trop longtemps à me reprendre, j’avais envie de revenir, j’ai même failli le faire, il y a à peu près un an, mais j’ai appris que tu étais avec Serena alors je me suis dit que ça ne valait pas la peine, qu’il fallait que je tourne la page moi aussi... Que je t’oublis... » Mais comment oublier un premier amour ? Un amour aussi pur et aussi fort ? J’étais persuadée que rien ne pourrait jamais nous séparé, nous avions tellement de projet, mais il avait réussit. Cette pourriture avait réussis à me gâcher entièrement la vie.

« Je m’en veux tellement... » Mon cœur saignait lui aussi, il se briser, ne laissant place qu’à un trou, une blessure irréparable. « Je ne veux pas te briser un peu plus, surtout que maintenant tu as certainement tout pour être heureux, je ne veux pas m’imposer... » Pourtant si, c’est ce que je veux, reprendre ma place, mais c’était me montrer égoïste, je n’étais pas comme ça... « Mais Jules veut vraiment te rencontrer, il mérite tellement de savoir qui est son père... Et toi aussi tu as le droit de savoir qui il est... » Fonder une véritable famille, un rêve, une utopie... Mon cœur lui appartenait. J’en avais la gorge nouée, déballer ce récit s’était révélé être un effort surhumain. Ce moment était tellement étrange, tellement irréel. J’attendais maintenant une réaction de sa part, quelconque, un simple mouvement. J’avais envie de fondre en larme, d’éclater en sanglot.


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MessageSujet: Re: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyJeu 29 Sep - 8:57


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Nos vies avaient changé du tout au tout, d’ailleurs j’en venais presque à me demander comment ça avait été possible. Comme si j’étais dans un gros délire, comme si toute cette histoire ne s’était jamais passée que dans ma tête, mais finalement non, j’aurai presque préféré …
« Ca me semblait évident. » Pourquoi cela lui paraissait-il évident ? Après cinq ans d’absence de signes de vie, de disparition, ça lui semblait normal de revenir ?! Je suivi son regard et perdait le mien dans le ciel sombre, où la lune régnait, maitresse, et nous éclairait de sa lumière aveuglante. Puis elle se mit à me raconter ce qu’il s’était passé, que son cher papa avait tout préparé et l’attendait de pieds fermes lorsqu’elle était rentrée ce soir là. Qu’en quelques jours il avait tout planifié. Pourquoi avait-il fait une telle chose ? Je sais qu’il ne m’aimait pas, mais nous aurions pu parler et résonner entres hommes, et me dire clairement pourquoi il était contre ce mariage –je voulais surtout des arguments. Rien que pour pouvoir la voir encore chaque jour, j’aurai pu renoncer à ce mariage, j’aurai fait tant de choses pour qu’ils restent ici. Mais jamais il n’aurait du nous séparer comme ça. A présent ma haine envers lui était si intense que l’idée d’aller toquer à sa porte, et lui effacer son sourire satisfait qu’il avait si souvent, me traversa l’esprit. Je le haïssais comme je n’avais jamais hais, du plus profond de mon être. Comment un père pouvait-il faire autant souffrir sa propre fille ?!

Alors comme ça elle avait vécu pendant cinq ans à Miami. Alors qu’elle me parlait, un sanglot s’échappa de sa gorge, d’instinct ma main vint se poser sur la sienne. Elle souffrait autant que moi mais elle avait pu se raccrocher à Jules, seul vestige de notre amour. Mi je n’avais rien eu, juste quelques photos, des souvenirs, rien de concret … Mais j’avais survécu.
Nos doigts s’entrelacèrent et je ne pu me retenir de la regarder. Sa peau était toujours aussi douce, la sensation était telle que ma paume me brûla. « J’avais envie de revenir … J’ai même failli le faire il y a à peu près un an… » Je me figeai comme si je venais de voir un fantôme, un frisson me parcourut. Pourquoi ne l’avait-elle pas fait ? « Mais j’ai appris que tu étais avec Serena alors je me suis dit que ça ne valait pas la peine, qu’il fallait que je tourne la page moi aussi … Que je t’oublie… » Si seulement j’avais pu lui dire combien je souffrais de son absence… la douleur que sa « disparition » m’avait infligé. Mais Serena, bien sur, nous étions déjà « ensemble » -si on peut dire ça. Mais je ne pu me retenir de lui dire, d’une voix rauque et rendue muette par la souffrance : « Comment ça tu as appris ? Par qui ? » Ma curiosité venait de prendre le dessus. Mais je venais seulement de réagir, cela voulait donc dire que depuis le début ou presque, quelqu’un avait été en contact avec elle … Ca voulait dire que pendant que j’avais le cœur broyé, une personne discutait avec elle tranquillement, lui racontait ce qu’il se passait à Beverly Hills … « C’est une blague … » Soufflais-je. Je ne pouvais y croire …
Elle continua de me parler, de me dire qu’elle s’en voulait terriblement, qu’elle ne voulait pas me briser un peu plus … « […] surtout que maintenant tu as certainement tout pour être heureux, je ne veux pas m’imposer… » je repris « La plus grosse partie de mon être n’a pas été là pendant cinq ans, non je n’avais pas tout pour être heureux. Et tu ne peux pas me dire ça, maintenant que tu es là, je te vois, te touche, te sens, te parle … Non, tu ne peux pas repartir. »
Depuis qu’elle m’avait dit qu’elle avait « appris » ma relation avec Serena, ma main avait lâché la sienne inconsciemment.

« Mais Jules veut vraiment te rencontrer, il merite tellement de savoir qui est son père …Et toi aussi tu as le droit de savoir qui il est… » Jules, mon fils. Je n’arrivais pas vraiment à me faire à l’idée que j’étais « Papa ». Et comme ça mon fils parlait de moi … « Jules … Mais où est-il en ce moment même ? » Je me levais d’un coup, dans un sursaut de lucidité. Mais oui, pourquoi Riley n’était-elle pas avec lui ? Que faisait-il ? Je devais avoir l’air perdu car Riley eut un petit sourire … Je me rassis doucement à côté d’elle, je savais qu’elle devait être la meilleure mère du monde, alors je ne devais pas me faire de soucis pour notre enfant. « Riley … –ça me faisait bizarre de prononcer son prènom – Mais où habitez-vous ? » Une hâte me prit soudain, je devais le voir, maintenant ! Pas après, pas dans deux jours … non, ce soir !



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MessageSujet: Re: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyVen 30 Sep - 7:35


“ We were living for the love we had and living not for reality „

C’était irréel. Ce moment était irréel, comme suspendu dans le temps. Il était là, juste à coté de moi, nos doigts s’entrelaçant. J’aurais donné n’importe quoi pour que ce moment dure encore et encore. Je voulais garder sa main dans la mienne, en apprendre toutes les courbes par cœur, m’imprégner une nouvelle fois de sa peau mais il fallait que je termine ce que j’avais à dire, que je lui explique, il avait le droit de savoir. Sa main quitta la mienne lorsque j’abordais le sujet ‘Serena’. Pourquoi n’avais-je pas pu me contenter tout simplement de profiter de l’instant ? Un sanglot se perdit dans ma gorge alors que je tentais tant bien que mal de contenir toutes ces émotions qui jaillissaient en moi. « Comment ça tu as appris ? Par qui ? » Evidemment, il n’était pas au courant. Non, il ne savait pas que Jana avait appris où j’étais, qu’elle était au courant de tout et qu’elle me rendait visite afin que je ne sois pas totalement déconnectée de Beverly Hills. Je lui avais demandé de ne rien dire et elle avait tenu parole. « Jana... » Je n’osais pas redresser la tête, gardant mon regard rivé sur l’immensité de l’océan. « On s’est croisé par hasard dans un parc à Miami, elle a bien vite compris et elle me rendait visite régulièrement... Je lui avais demandé de ne rien dire... » Je pris une longue inspiration. « C’est une blague… » Ca n’avait été qu’un murmure, mais c’était bien assez pour renforcer mon malaise. J’étais honteuse, tout aurait pu être plus simple, mais j’avais eu peur. Peur de ce qui aurait pu se passer, peur que toutes ces menaces puissent être mises à exécution. Voulant protéger la personne qui puisse compter le plus à mes yeux, j’avais fini par creuser un fossé entre nous.

Mais je continuais mon récit, allant au fond de mes pensées. A mes yeux, il avait tout pour être heureux, c’est que je croyais. Il avait réussis à tourner la page, se mettant même en couple. Certes ce couple ne représentait pas grand-chose à mes yeux, comme si les mots Serena et couple étaient totalement incompatible. Mais si c’est ce dont il avait besoin... « La plus grosse partie de mon être n’a pas été là pendant cinq ans, non je n’avais pas tout pour être heureux. Et tu ne peux pas me dire ça, maintenant que tu es là, je te vois, te touche, te sens, te parle… Non, tu ne peux pas repartir. » Je me pris une claque en pleine figure. Evidemment, ça avait été plus facile pour moi de m’imaginer tout ça. Comment avais-je pu réussir à me convaincre que notre histoire n’ait pu être importante à ses yeux ?
Timidement je redressais la tête, croisant son regard. Son regard rempli de courage, ce regard qui m’avait permis de me battre durant de longues années, ce même regard qui m’avait fait perdre pied plus d’une fois. J’avais tellement envie de me jeter dans ses bras, de me blottir contre son torse musclé et sentir que rien ne pourrait plus jamais m’arrivé parce que j’étais dans ses bras. Mais je ne pouvais pas, il s’était lui-même légèrement reculé lorsque j’avais prononcé le nom de Serena. Ce devait être plus raisonnable ainsi, plus correcte vis-à-vis d’elle, mais avait-elle toujours été correcte, elle ? J’en doutais, mais qu’importe. Me canalisant pour ne pas fondre en larme, ma main finit par se perdre sur la joue du jeune homme que je caressais du bout du pouce. « Je ne comptes pas repartir... J’ai bien l’intention de rester, je suis ici chez moi. » Non, je ne repartirai plus, même sous la menace, il fallait que j’assume mes choix.

Puis j’en vins à parler de Jules. Cette petite tête blonde qui lui ressemblait tant. Ce petit garçon qui avait déjà vécu pas mal de chose malgré son jeune âge, ce petit garçon qui lui aussi a droit au bonheur. « Jules … Mais où est-il en ce moment même ? » Il s’était levé d’un bond, me faisait sursauter par la même occasion. Puis un mince sourire pris place sur mes lèvres. Il semblait complètement perdu à l’idée qu’il ne l’ait pas encore vu. « A la maison, j’ai travaillé ce soir et j’avais besoin de prendre un peu l’air avant de rentrer, c’est pour ça que je ne suis pas encore avec lui... » Will finis par se réinstaller à mes cotés, comme rassuré par je ne sais quoi. Je pouvais comprendre ses interrogations, bien que je ne puisse savoir ce qui lui passait par la tête en cet instant précis. J’avais eu, moi aussi, mon lot de questions. A commencer par le moment où j’avais appris ma grossesse. J’avais peur de ne pas pouvoir assumer, ne pas être une bonne mère. Je n’avais jamais eu d’exemple maternelle, je ne savais pas comment tout ça fonctionnait. Et finalement j’avais été beaucoup aidé par ma grand-mère qui avait réussie à me rassurer. Au final, tout était venu tout seul, je n’avais pas eu besoin d’exemple, à croire que c’est quelque chose d’innée chez les mamans. Je m’égarais vaguement dans les pensées lorsqu’il reprit la parole. « Mais où habitez-vous ? » Le vague sourire qui flottait sur mes lèvres ne me quittait plus. « Chez une amie de ma grand-mère, sur Burton Way. C’est une femme adorable, elle a accepté de nous héberger le temps que je reprenne mes repères et que je nous trouve un appartement. En attendant, elle s’occupe de Jules quand je travaille, ils s’adorent tous les deux. »
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William J. Keynes
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MessageSujet: Re: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyMar 4 Oct - 9:15


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Mais à quoi pensais-je parfois ?! Bien sur, elle travaillait et ne pouvait pas garder notre fils en même temps. J’avais appris par je ne sais plus qui qu’elle avait une place au Burlesque Lounge, c’est une bonne chose, l’établissement était bien réputé et en très bon état. Mais sans y avoir réfléchis, depuis que j’avais appris ça je n’avais pas remis les pieds là bas, surement par peur de la croiser, inconsciemment.
En pensant à Jules, je me demandais soudain comment j’allais faire. Je ne m’étais jamais retrouvé seul avec un enfant. Bien que ça soit le mien, je ne l’avais pas vu grandir, je n’allais certainement pas réaliser tout de suite que j’étais son papa, que ce petit bout de chou devant moi était mon fils. Comment allais-je faire pour avoir les bons gestes ? Chez une mère c’est inné, surtout avec un nourrisson, la mère a porté ce même enfant pendant neuf mois, il y a forcément un lien qui les lis, elle saura forcément faire avec son bébé. Mais le père ? Comment savait-il tout ça ?.

« Chez une amie de ma grand-mère, sur Burton Way. C’est une femme adorable, elle a accepté de nous héberger le temps que je reprenne mes repères et que je nous trouve un appartement. En attendant, elle s’occupe de Jules quand je travaille, ils s’adorent tous les deux. » Puis j’imagine qu’elle pensait bien que j’allais la laisser comme ça, se démerder, habiter chez une copine de sa grand-mère. Oui bien sur, j’étais le vilain méchant William. Comment pouvais laisser mon ex petite amie que j’avais aimé bien plus que mon être –et que j’aimai encore – dans la « misère ». De plus ce n’était pas comme si elle vivait avec notre fils. Je devais au moins lui proposer. Je savais pertinemment qu’elle dirait non au début, puis elle céderait, je la connaissais par cœur, à moins qu’elle ait beaucoup changée en cinq ans… « Ecoute Riley, tu me connais … Et quand j’entends ce que tu me dis, le fait que tu habites chez une copine à ta grand-mère… Je peux pas te laisser comme ça. De plus elle te laisse le temps de te « reconstruire », mais te connaissant ça veut dire que tu vas fournir le double de ton travail pour gagner plus rapidement de l’argent. Mais tu vas te crever au taff, tu vas partir tôt, rentrer tard, tu ne profiteras plus de Jules et ça … Je ne peux pas l’accepter. Je sais que tu sais ce que je vais te dire, et que tu vas refuser, mais soit réaliste, tu ne vas pas pouvoir continuer longtemps comme ça. Je te sens déjà fatiguée de cette vie. Je fis une pause histoire la laisser assimiler tout ce que je venais de lui dire, je plantais mes yeux dans les yeux, histoire qu’elle comprenne que ce que j’allais lui proposer était la meilleure chose à faire : Tu dois venir t’installer chez moi. Tu auras ta chambre, ta salle de bain. Tu seras chez toi … Et Jules … Jules aura ses deux parents, et ça nous sera plus facile de faire connaissance … » Je ne voulais pas lui imposer quoi que ce soit.

Par contre je savais que ma proposition allait entrainer quelques engueulades chez moi. Notamment avec Matthew mon meilleur ami, frère et colocataire qui ne « peut pas se voir » Riley [du au fait qu’elle m’ait brisé le cœur] et principalement Serena. Je savais qu’elle m’en voudrait surtout qu’elle n’était au courant de rien du tout. Ca allait peut-être être fatal, mais mon amour pour elle reste toujours le même. Mais je savais pertinnemment que ça allait être un véritable fiasco. Mais que pouvais-je faire d’autre ? Laisser l’amour de ma vie et notre enfant dans la panade ? Que je laisse Riley se flinguer au taff, rentrer à point d’heure et ne pas voir grandir son fils ?! Ha ça non, ce n’était en rien moi. Fidèle à moi-même. Il fallait qu’elle accepte même si les conséquences allaient être dures.



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MessageSujet: Re: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyLun 10 Oct - 6:50


“ We were living for the love we had and living not for reality „

Ca ne faisait qu’une semaine que j’étais de retour en ville, et je n’avais eu aucune difficulté à trouver un petit boulot. Certes c’était loin d’être le boulot valorisant dont j’aurai rêvé, mais ça payait bien et puis ce n’est pas comme si j’étais traitée comme une incapable. Heureusement que Célia avait accepté de nous accueillir pour un petit temps... Je venais de raconter ça à William et vu le regard qu’il me portait à cet instant, je compris bien vite que quelque chose le tracassait et j’avais bien peur de savoir de quoi il s’agissait... « Ecoute Riley, tu me connais … Et quand j’entends ce que tu me dis, le fait que tu habites chez une copine à ta grand-mère… Je peux pas te laisser comme ça. De plus elle te laisse le temps de te « reconstruire », mais te connaissant ça veut dire que tu vas fournir le double de ton travail pour gagner plus rapidement de l’argent. Mais tu vas te crever au taff, tu vas partir tôt, rentrer tard, tu ne profiteras plus de Jules et ça … Je ne peux pas l’accepter. Je sais que tu sais ce que je vais te dire, et que tu vas refuser, mais soit réaliste, tu ne vas pas pouvoir continuer longtemps comme ça. Je te sens déjà fatiguée de cette vie. » Il avait raison, comme s’il me connaissait par cœur. Je redoublais d’effort au travail pour avoir le plus rapidement possible de quoi me procurer un appartement correct et résultat je ne voyais plus Jules. Le matin, je le conduisais à l’école, puis lorsque je le récupérais le soir, je le déposais à la maison et je filais au boulot. Je ne profitais de lui que la nuit lorsque je m’endormais le prenant tout contre moi. Et il avait également raison lorsqu’il me disait fatiguée de cette vie. Je souffrais de ne plus voir mon fils autant que je le voulais. Malheureusement, je ne voyais que trop bien où William voulait en venir et cette idée était bien loin de me plaire.

« Tu dois venir t’installer chez moi. Tu auras ta chambre, ta salle de bain. Tu seras chez toi… Et Jules… Jules aura ses deux parents, et ça nous sera plus facile de faire connaissance… » Non cette idée ne me plaisait vraiment pas. Bien entendu que ce serait plus facile pour eux deux de faire connaissance et le confort qu’il me proposait ne pouvait se refuser, mais tout ça impliquait tellement de chose. Je ne pouvais tout simplement pas accepter qu’il nous accueille sans que je lui doive quoi que ce soit donc je continuerai de travailler autant, mais là n’était pas le plus gros problème. Si je me souvenais bien de ce que m’avait dit Jana, Will vivait avec Matthew. Est-ce qu’il accepterait de voir débarquer l’ex de son meilleur ami, ex qui l’a tout simplement abandonné sans aucune nouvelle ? Et en parlant d’ex, est-ce que cette chère Serena serait heureuse de me voir débarqué chez son petit ami ? Sans compter que je ne pourrai pas vivre paisiblement en sachant que l’homme que j’aime comme je n’ai jamais aimé s’envoie tranquillement en l’air avec une autre fille que moi dans la chambre d’à coté.

Avant qu’il ne prononce ces dernières paroles, j’avais fuit son regard, sachant pertinemment ce qu’il allait me proposer et maintenant j’avais à nouveau le regard rivé sur l’océan. Je pris une longue inspiration. « Je peux pas... » Mon regard se posa une nouvelle fois sur l’azur de ses iris. « Pour un tas de raison que tu connais. Et puis je te l’ai dit, j’ai pas envie de m’imposer. Tu ne me dois rien... » Et pourtant je mourrai d’envie d’accepter, d’avoir un petit aperçu de bonheur, un aperçu de ce qu’aurai pu donner notre vie de famille, me réveiller le matin et voir mon fils prendre son petit déjeuner avec son père, mais c’était loin d’être la chose la plus raisonnable à faire. Moi qui pensais qu’il me détesterait, j’avais été loin d’imaginer qu’il puisse me proposer une telle chose en arrivant ici. « Pour Jules, c’est pas ça qui t’empêchera de le voir... Si tu veux il pourra même passer quelques jours avec toi quand tu le souhaiteras. » Mais moi j’en suis incapable.

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MessageSujet: Re: WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination   WILLIAM & RILEY ϟ it was not our imagination EmptyVen 4 Nov - 4:34


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Le vent se mit à souffler, le bruit des vagues s’écrasant sur la plage fut plus fort. Je ne m’entendais plus respirer. En attendant Riley avait fuit mon regard. Et je savais d’avance ce qu’elle allait me répondre. Ma main se crispa sur mon genou. Et ce qu’elle me répondit ne fit que confirmer ce que je pensais. « Je peux pas... Pour un tas de raison que tu connais. Et puis je te l’ai dit, j’ai pas envie de m’imposer. Tu ne me dois rien... » elle me regarda des les yeux, cette fois se fut moi qui regardais ailleurs. Je connaissais très bien les raisons : Serena puis Matt aussi. Mais il fallait comprendre que j’étais totalement perdu. Je ne savais plus quoi faire, qui croire, sur quelle épaule me réconforter. Serena ne me parlait plus, Matt n’était jamais à la maison, Amber faisait je ne sais quoi et ma sœur jumelle était je ne sais où. Je me retrouvais seul. Seul à me noyer dans les regrets, dans le passé. J’avais passé des jours à boire parce que d’un coup Riley, celle que j’avais toujours aimé du plus profond de mon être était de retour, avec notre fils.

Ma voix fut rude, argneuse quand je lui répondis : « Je comprends … » Non je ne comprenais pas, je ne comprenais plus rien. Mais il le fallait bien. Après tout elle ne voulait pas bousculer ma vie –bien que cela soit déjà fait. Peut-être ne voulait elle pas renverser mon couple –ce qui était déjà fait également. Mais non, ce n’était pas ça qu’elle ne voulait pas faire, elle ne voulait pas s’attirer les foudres de la petite peste de Serena. Riley avait été informée par je ne sais pas qui, cette personne avait bien dû lui dresser un profil complet de la demoiselle Cooper. J’étais en colère intérieurement. « « Pour Jules, c’est pas ça qui t’empêchera de le voir... Si tu veux il pourra même passer quelques jours avec toi quand tu le souhaiteras. » Ce que je voulais moi, ce n’était pas que mon fils, je voulais sa mère aussi, finalement. Puis qu’allais-je faire avec un enfant ? Je n’avais jamais été seul avec un enfant. « Mais que fera-t-on ensemble ? Je n’ai aucune connaissance des enfants moi. Je ne sais pas comment m’en occuper, ce qu’il faut leur faire faire, ce qu’il faut leur donner à manger, comment les habiller pour aller dehors … » Et puis me dire que j’étais papa. Réellement un papa, mon fils ne se trouvait plus que sur une photo, non il était bien là.

Il fallait que je parte. Que j’oublie encore une fois. Je ne faisais que fuir, j’étais faible. Je me levais rapidement. Je jetai un regard à Riley. « Ecoute Riley. Je ne sais plus quoi faire là tout de suite. Je suis perdu, bourré et déchiré… » Il fallait que quelqu’un m’aide. Je l’aimais… Je l’aimais encore tellement.



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